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Côte d’Ivoire: Où sont les résultats des grossesses en milieu scolaire de 2020?

Où sont les résultats des grossesses en milieu scolaire de cette année 2020 ?

Grossesses en milieu scolaire

Les grossesses en milieu scolaire, un drame qui consume l’avenir et dont les auteurs doivent-être sévèrement sanctionnés. Plus de 4000 cas de grossesses précoces en milieu scolaire, ont été enregistrés en 2017 et on attend le nouveau taux de 2020, selon le ministère de l’éducation nationale de Côte d’Ivoire .

En 2017, le ministère de l’éducation nationale de Côte d’Ivoire, qui donnait le chiffre de grossesses en milieu scolaire au nombre de 4000, avait déploré comme étant, un fléau préoccupant et persistant.

C’est vers la fin de l’année 2017 que ce chiffre avait été annoncé qui révélait 4.471 de grossesses. 1153 filles âgées de 9 à 14 ans, 2393 de 15 à 19 ans et 920 jeunes femmes de plus de 19 ans sont tombées enceintes, précise le rapport intitulé : « statistiques scolaires de proche 2016 -2017 », selon la Direction stratégique, de la planification et des statistiques du ministère de l’éducation nationale, de Côte d’Ivoire.

Le rapport a révélé 404 grossesses dans l’enseignement primaire en 2015-2016 contre 512 en 2014- 2015. 51 cas de grossesse ont été dénombrés chez les moins de 12 ans et 353 chez les 12 ans et plus.

Ces chiffres, bien qu’importants, sont en baisse par rapport à l’année scolaire 2014-2015 où 5992 cas de grossesses avaient été répertoriés dans les établissements primaires et secondaires du pays et par rapport à 2013-2014 (6800 cas).

Le gouvernement avait élevé au rang de priorité la scolarisation des filles qui s’élevait en 2017 à un taux de 55.8% pour les filles dans le primaire, contre 67.1% chez les garçons. Dans le secondaire, le taux de scolarisation des filles s’élevait à 24.6% contre 33.1% chez les garçons.

Les grossesses précoces engendrent presque systématiquement la déscolarisation pour la jeune fille.

D’après la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, ce sont les enseignants qui sont à la base de ce fléau, dont elle a jugé les punir sévèrement et les radier.

Certains enseignants profitent de leur autorité à monnayer des notes contre des services sexuels, une pratique surnommée les NST (Notes sexuellement transmissibles).

Nous attendons les résultats de cette année puisque l’année tire à sa fin.

                                                      Joël ETTIEN

           Directeur de publication : businessactuality.com

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