lundi, avril 21, 2025
POLITIQUE

Côte d’Ivoire : Il faut décrisper l’atmosphère politique par des actes.

À l’approche de l’élection présidentielle en Guinée-Conakry, le président Mahamadou Doumbouya vient de gracier l’ancien président Dadis Camara. Pourquoi cet exemple de décrispation politique ne peut pas être suivi par les autres présidents africains, surtout l’ivoirien Ouattara?

Pour apporter la paix dans son pays, le président Mahamadou Doumbouya a pris un décret pour libérer de sa prison, l’ancien président Dadis Camara. Qu’est-ce que nous n’avons pas entendu lors du procès qui a été diffusé sur les antennes de la télévision guinéenne et relayé sur les réseaux sociaux, mais pour apporter la paix dans son pays, le président Doumbouya a gracié son grand frère. On sait qu’en ce moment, ça ne va pas dans les grandes villes de la Guinée-Conakry à cause de l’élection présidentielle qui tente et séduit le président Mahamadou Doumbouya et pour apaiser les tensions, il a pris de nobles décisions comme la grâce accordée à certains responsables politiques de son pays. C’est déjà encourageant. Comme pour dire que la prison n’est toujours pas la solution à tout problème.

En ce moment en Côte d’Ivoire, on ne finit pas d’être étonné que tel opposant ou un tel cyber activiste proche de l’opposition ait été écroué pour son opinion et pendant ce temps, certains se disant proches du RHDP parti politique ivoirien au pouvoir laisse les tenants des contenus orduriers, guerriers, provocateurs se promènent.  Dans cette atmosphère délétère, on veut organiser une élection présidentielle. Il faut que le président Alassane Ouattara fasse de même, encore qu’il semble être tenté de rempiler. En libérant les prisonniers d’opinion, il se voit en père d’une nation qu’il souhaite libre, unie et prospère. Tout sera en son honneur et l’histoire le regarde pour lui ouvrir grandement ses bras éternels. 

Nous avons demandé à ce qu’on nous donne le nombre exact des prisonniers de droit et d’opinion, notre informateur de la prison de Yopougon, n’ a pas été capable, tellement que tous les jours, la justice aligne ceux-là, d’après notre informateur. Il y en a qu’on publie ceux qui sont connus et moindre, ceux qui ne sont pas. Il y a trop de chaleur politique dans le pays comme si les différents pouvoirs ivoiriens n’ont jamais organisé d’élection de cette envergure. La tension est trop palpable et il faut éviter une autre crise postélectorale à la Côte d’Ivoire et pour y parvenir, ce sont des gestes de grâces présidentielles ou d’amnistie générale.

Non, quand on aime son pays, on ne lui bouche pas les trous de son bonheur. Le bonheur de tout peuple, c’est de s’exprimer librement, soit par le vote ou par la parole et cela apporte souvent des solutions au gouvernement car les critiques soignent des démocraties.

                               Joël  ETTIEN  

              Directeur de publication: businessactuality.com

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