Côte d’Ivoire : Ils arrivent, ne leur vendez pas votre vie.
Les ivoiriens vont encore subir les mensonges qui ont toujours occasionné des morts, pour une seule élection présidentielle. Voilà un pays qui se dit avancé, émergent, et dont parler de démocratie devient un crime ou un délit, pour lequel, si le tenant de ces discours ne fait pas attention, peut se retrouver en tôle. Ils savent chez qui aller et où se réfugier. Ils s’entre-tuent entre eux pour le même poste de responsabilité. Ils n’en tirent pas de leçon.
Le peuple ivoirien voit tout, entend tout et à la fin, la crainte de vivre en paix dans son propre pays devient une peur bleue, à cause de la politique et de ceux qui se prétendent aimer ce pays. Ils n’ont rien avoir avec le passé et tout ce qui compte à leurs yeux, c’est leurs gains engrangés par le biais de la politique surtout, le poste de président de la république qui n’est pas un banc, mais plutôt un seul fauteuil. Ils détruisent tout par leur parole qui excite les plus fragiles, passionnés, fanatiques et souvent des tribalistes qui croient que sans leur mentor, leur vie sera limitée ou inexistante et avec ceux-là, les politiques se sentent bien à l’aise de spolier le peu de liberté et effrayer le monde pour la protection de leurs avoirs mal-acquis. Les morts sont devenus leurs biftecks et la souffrance de ces milliers d’ivoiriens, leur fantasme, donc ils n’en ont rien ciré.
Le sachant, à l’approche de cette élection présidentielle , ils font monter les enchères politiques et appuyés par leurs médias interposés, ils sèment la zizanie qui traumatise, de toutes les façons, ils n’ont aucun parent dans ce pâturage humain, devenu leur sujets à décapiter selon leur bon vouloir. Ils ne sont pas des ennemis dans le fond, ils se retrouvent pour sabrer le champagne. Il y en a pour simplement reconnaître les morts et les victimes, cela leur pose tellement de soucis, que nous en profitons pour attirer l’attention de ces milliers d’ivoiriens pris en étau et en otage par leurs propres fils et frères, qui ne jouissent que, quand leurs cris de détresse, d’angoisse leur parviennent.
Ils arrivent, mais évitez de tomber dans leur jeu, car souvent ils pensent que vous ne réfléchissez pas parce que vous répondez aussi facilement à leurs différents appels à la mort. Votre vie n’a pas de prix et n’acceptez pas qu’on la vende moins chère. 2010, il y a eu plus de 3000 morts, qu’ont-ils fait pour leur mémoire, même pas une petite stèle en leur mémoire pour dire plus jamais ça et les familles des victimes vont les suivre avec calebasses, grelots, tams-tams, fanfares, des chants de liesse populaire. Tout peuple mérite son chef, mais, s’il vous plaît ne laissez plus ces marchands d’Hommes finir avec vous pour aller jubiler dans leurs salons. C’est pourquoi, il faut savoir choisir le bon à partir de son programme de société et non parce qu’il est votre parent, ou de votre région ou religion, c’est là encore, la plus grave erreur et c’est pitoyable et regrettable.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com