Jacques Ehouo Gabriel maire du PlateauINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Jacques Ehouo Gabriel transforme la commune du Plateau.

La commune du Plateau à Abidjan connaît un nettoyage pour faire peau neuve et subit les empreintes de son jeune maire, le « sans-bruit », Jacques Ehouo Gabriel. La commune du Plateau se modernise à grands pas pour ressembler aux grandes capitales mondialement connues comme Paris et New-York pour ne citer que ces deux-là.

Jacques Ehouo Gabriel, maire du Plateau

Les portraits de sa dernière campagne, résistent encore à l’usure du temps et on peut y lire : « Pensons autrement, encore plus proches de vous, le Plateau autrement ». Avec son regard de guépard, le jeune maire fait de son mieux pour redonner vie et espoir à sa commune. Il veut absolument que sa commune retienne des regards que ceux posés sur les grandes capitales des pays avancés et quand on voit l’évolution et la construction des buildings, on se dit véritablement que le travail n’aime pas effectivement le bruit.

Ce qui est déplorable, tous les anciens monuments historiques qui ont fondé la commune du Plateau pour lui donner du prestige à l’époque, sont en train d’être rasés et partout ce sont des banques et des bureaux de haut standing. Pour ceux qui ont l’œil, bientôt, il n’y aura plus d’habitation dans cette capitale et on se demande, qui voteront.

Même si ce sont pour la plupart des libanais qui se taillent la part du lion dans l’acquisition des terrains pour ces constructions, la commune du Plateau est en train de faire peau neuve. Tout y est neuf et les bureaux se font la concurrence en matière d’architecture.

Les rues sont jonchées de belles fleurs. La grande place de la république resplendit en regardant les travaux titanesques du pont. L’immeuble de la poste a cédé et est devenu le siège d’une nouvelle banque. Le Plateau bouge et son maire s’appelle Jacques Ehouo Gabriel, connu sous le sobriquet, de « sans bruit ».

L’immeuble du CCIA est devenu la banque africaine de développement, la BAD. La cité administrative connaît à son tour le même sort de l’embellissement et une nouvelle tour est en pleine construction et qui va s’appeler la tour F.

Malgré le regard si triste du stade Houphouët Boigny, laconiquement abandonné se dit mis dans les oubliettes, avec une petite peinture fraîche qu’ils vont chiffrer à des milliards. L’ambassade de France garde son statut de donneur de leçons et d’espionnage.

La gare lagunaire des bus se bat pour résister à ce combat de titan. Elle s’est faite une petite beauté de restauration avec un espace serré dont on ne connaît pas véritablement celui dont l’effigie se trouve au milieu, dans un petit espace. Tantôt, on dit que c’est un espace dédié au président Nelson Mandela, mais à l’approche, s’en dégage un autre portrait.

Si dans ce combat, on pouvait songer à faire revivre la gare lagunaire des bateau-bus, le visage de la lagune allait être encore plus luxuriant, mais hélas.

Jacques Ehouo Gabriel travaille sans bruit et il pense autrement, qui se rapproche des bureaux dans les buildings et à ce rythme-là, on n’aura plus besoin de se faire humilier pour aller voir Paris et New-York, tout sera au Plateau où il aura réussi tout son pari.

La pyramide attend qu’on lui signifie son sort et elle sombre. La grande mosquée, fait son plein les vendredis et le grand immeuble de la BICICI, sera sous peu un vieux souvenir.

Attention, « sans bruit » travaille parce qu’il est ambitieux.

                                                        Joël ETTIEN

         Directeur de publication : businessactuality.com

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