Côte d’Ivoire: La campagne n’est pas encore ouverte, sans tenir compte du virus, les rassemblements politiques, inquiètent.
Les rassemblements politiques, inquiètent. Il ne faut pas faire de faveur politique, quand il s’agit d’obéir aux consignes barrières pour mettre à l’abri de la pandémie, toute une population, certains sont en campagne et les autres sont privés. Pourtant, la campagne n’est pas encore ouverte.
Les rassemblements politiques sont risqués à cause de la pandémie
Pendant qu’on demande aux uns et aux autres de respecter les consignes barrières, on constate que le RHDP déploie ses équipes sur le terrain, sans aucun respect des consignes barrières et les autres soient à la traîne. Cette politique de deux poids deux mesures, n’honore pas le parti au pouvoir.
Soit, on libère tout le monde à aller sur le terrain pour s’adresser à ses militants, soit on sanctionne, ceux qui s’entêtent. Le président Ouattara, dans son adresse à la nation par rapport à la pandémie, a exigé des conditions de rassemblement. Il ne faut pas plus de 50 personnes avec une distance de 1m. Les autres respectent, mais ce qu’on voit sur le terrain, est tout à fait différent.
On constate même qu’aucun ivoirien ne respecte et ne croit en cette pandémie. Les rues sont bondées de monde, collé-serré sans masque et cela ne dit rien au comité de crise mise en place par le président de la république.
Tous les jours, ce qu’on apprend du ministère de la santé, n’est pas reluisant. Le nombre de cas positifs ne fait que grimper et les ivoiriens ne font rien pour se mettre à l’abri. Pire, ce sont les rassemblements politiques.
Nous avons vu des images choquantes d’un rassemblement à l’ouest avec pour orateur principal, M. Konaté Sidiki. A croire qu’on se retrouverait dans les temps anciens et pourtant, mes sources m’indiquent que ce sont des images récentes. On est inquiets, nous autres.
Est-ce-à-dire que désormais tous les partis politiques, qui sont engagés dans la campagne doivent se rendre sur le terrain pour faire pareil ? Et si le virus s’emparait de tous ?
Il faut remettre de l’ordre et éviter de choquer car une adresse présidentielle, est une consigne formelle à respecter. Cette politique de deux poids deux mesures, n’est pas idoine et le président de la république doit veiller à ce que tout le monde soit au même niveau de traitement.
La vie est tellement sacrée qu’il ne faut pas se servir d’une campagne politique pour faciliter la mort à la population. Les images qui nous parviennent des rassemblements politiques, sont plus inquiétantes que rassurantes, il faut faire quelque chose.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
