La jeune génération selon OuattaraPOLITIQUE 

Côte d’Ivoire: La jeune génération dont parlait le président Ouattara, est celle-là qui fait grincer les dents?

Est-ce que la passation politique à la jeune génération dont parlait le président Ouattara, est vraiment celle-ci ?

De quelle jeune génération parlait le président Ouattara?

La démission du ministre Amon Tanoh et il parait que beaucoup vont suivre, n’est pas un bon présage pour le rhdp. En officialisant M. Gon Coulibaly comme son dauphin, tout le monde se pose la question de savoir, c’est de la nouvelle génération dont parlait le président Ouattara ?

Analysons ce qui va suivre. Dès sa démission du gouvernement pour le moment, il n’a pas encore dit qu’il partirait du rhdp, mais soit. Dès qu’il a claqué la porte, l’équipe de Soro Guillaume a salué son acte de bravoure selon leur propre terme. Soro a senti les choses venir et était le premier à claquer la porte. Ils sont tous les deux jeunes.

On annonce à coup de fanfare, l’arrivée du jeune Thiam. Au pdci, il y a des jeunes loups, même s’ils ne sont pas des baoulés, ils pèsent tout de même, en l’occurrence Jean-Louis Billion, Thierry Tano et j’en passe, voilà à notre sens, ce qu’on peut qualifier de jeunes.

Ils sont tous bien portants

C’est qui, la nouvelle génération dont parlait sans cesse, le président Ouattara ? D’après le camp des Soro, le président Ouattara ne va pas suivre le pdci où on est jeune qu’à partir de 70 ans. Donc logiquement, être jeune, c’est d’osciller entre 25 à 50 ans, pas plus.

Il y a aussi le bouillant Blé Goudé qui a compris très tôt et a rangé ses baluchons dans son COJEP. Ils ont tous compris et le peuple les comprendra.

Ce dont les ivoiriens veulent aujourd’hui, c’est celui qui a ce courage de défier cette classe de politiques sur brancard.

M. Amon Tanoh ne voulant pas se mettre sous l’ombre de M. Gon Coulibaly, a préféré partir, mais est-ce qu’il ne va pas rejoindre le camp Soro où il peut se faire une place ? Mêmes ceux du pdci qui perdent patience, ne pourront-ils les rejoindre pour former leur club de jeunes ? N-a-t-on pas coutume d’entendre que ce sont les oiseaux du même plumage qui volent ensemble ?

Si tel est le cas, quel sera l’avenir de tous ces vieux partis politiques qui ont pris le peuple ivoirien en otage ? En tout cas, fpi, pdci, rhdp, ne font plus rêver à la population ivoirienne qui sera preneuse de l’avènement de ces jeunes loups, dont certains sont pétris d’expériences en tous genres et qui pourront leur proposer de vraies perspectives d’avenir. Sinon avec les vieux partis, l’avenir a foutu le camp en Côte d’Ivoire, car ils se servent de la politique pour vivre et grassement sur le dos de leurs militants.

Dans certains partis politiques, c’est l’origine de ces cadres qui ressortent car si elle n’est pas liée à l’histoire du parti, ils seront toujours les faire valoir.

Pour ceux des jeunes que le président Ouattara a formés, s’il tirait vraiment sa révérence politique, accepteront-ils de vivre sous l’ombre de M. Gon Coulibaly ? Ce n’est donc pas la présence du président Ouattara qui temporise leurs ardeurs ?

Un consortium de jeunes ivoiriens formés et capables de proposer de la fraîcheur à la vie sociopolitique ivoirienne, arrive, la méchanceté, la cruauté que leurs anciennes formations politiques, leur ont servis ces vieux partis le paieront cher. En d’autres termes, ça va s’appeler : « coup d’état », mais la bataille sera très rude.

Ils ne manquent pas d’audace, de courage, ils sont très observateurs et certains ont même commencé à recruter et former des camps, le premier c’est bien Soro et son cas, doit interpeler les autres, en dehors du Charles Blé Goudé, dont l’injustice qu’il vit, l’a rendu martyr.

Donc si la passation des charges du président de la république de Côte d’Ivoire doit-être dévolue à la jeune génération, les Soro disent niet au président Ouattara et ils se préparent. Pour ceux qui ont peur de la tenue des élections d’octobre 2020, ils ont raison, parce que ces derniers n’ont pas encore dit leurs derniers mots.

                                                                                            Joël ETTIEN

                              Directeur de publication : businessactuality.com

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