En Côte d’Ivoire, un nouveau souffle, souffle sur le RDR, le parti politique du président Alassane Dramane Ouattara, dont il ne s’en est jamais départi une fois au sommet de l’état comme l’exige, la constitution.
Le rassemblement des républicains, le RDR, semble être aux abois et la panique se lit sur les lèvres de ses animateurs, alors que nous ne sommes qu’an 2017.
Le RDR du président Ouattara, ne voit plus l’horizon avec lucidité et s’effraie dans les discours de ses membres pour s’en convaincre. Les discours des membres de ce parti, donnent à réfléchir à ses alliés dont il les largue.
L’allié de poids de ce parti qui lui a permis de gagner les présidentielles, le PDCI RDA, ne veut plus poursuivre l’aventure à cause de leur pédantisme qui frise l’arrogance et la trahison et c’est le branle-bas. Ce qui est sûr, pour les militants du PDCI RDA, jamais, leur président M. Henri Konan Bédié, ne se hasarderait à lancer des appels en faveur du candidat Ouattara, qui, à la suite de sa victoire de 2015, a lancé à la face du monde, qu’il ne briguera pas un troisième mandat.
Quand le PDCI RDA s’organise pour affronter ces enjeux majeurs et que des cadres de ce parti, en l’occurrence, Jeannot Ahoussou, Patrick Achy, Daniel Duncan et Adjoumani, battent pavé pour la reconduction de M. Ouattara pour un troisième mandat au détriment du futur candidat de leur propre famille politique, le président Bédié doit véritablement revoir sa troupe. Si, dès maintenant, certains de ces cadres se montrent traitres, c’est le moment indiqué de faire la toilette et sanctionner toute les taupes qui retardent la prise de pouvoir de ce grand parti que tous les ivoiriens attendent pour se sortir de la gestion calamiteuse dit on du champion du RDR.
Pour information, la base du PDCI RDA ne veut plus entendre parler d’alliances. Ni, le fameux RHDP, encore moins du mariage PDCI RDA et le RDR, les militants du PDCI RDA n’en veulent plus et la grogne s’enfle. Pour une fois, la direction du PDCI RDA, ne décidera pas unilatéralement pour l’imposer à la base.
Des courants se créent dans le parti pour appuyer le droit du parti d’envisager la prise de pouvoir. Le renouveau du PDCI RDA, ce courant fort pour galvaniser les troupes, a fait obtenir la liberté de la parole et d’expression aux militants et un séminaire a eu lieu récemment à cet effet, Bingerville, une banlieue d’Abidjan où des décisions ont été arrêtées qui vont dans le sens de la volonté de ces milliers de militants qui n’attendent que la sonnerie pour entrer dans les rangs. Il y a de quoi, à faire noircir le RDR, qui se croit plus fort, plus étendu et mieux implanté sur toute l’étendue du territoire ivoirien.
Depuis, sa prise du pouvoir, le président ivoirien, n’a passé tout son temps qu’à contenter une petite frange de la population, c’est à dire la population du nord, que d’élargir le sourire à tous les ivoiriens à travers, une vraie réconciliation, une répartition équitable des richesses du pays, c’est la justice des vainqueurs et l’inquiétude qui s’empare des ivoiriens proches du président Gbagbo Laurent dont la simple évocation de son nom, conduit en prison.
Le printemps ivoirien arrive et c’est normal que tous ceux qui se sont emparés de la vie de ce peuple tanguent. Si le PDCI RDA a tissé une alliance avec le RDR qui se croit aujourd’hui, incontournable, pourquoi à l’approche de l’an 2020, ne pas envisager d’autres pistes hors RDR, c’est toute la Côte d’Ivoire, qui gagnerait.
Panique ou pas, les ivoiriens doivent se réconcilier autour d’un leader aimant leur pays et s’engager dans la reconstitution, de ce pays divisé, où tout le monde est mécontent de tout le monde et personne n’ose en parler, de peur de se retrouver en prison déjà surchargée où la maltraitance règne comme, une ampoule qui brûle.
- Ouattara, semble être un homme de parole et revenir sous le prétexte que, son absence abreuverait le pays, serait une faute lourde qui pourrait le sanctionner et pour être dans l’honneur, il y a des gestes, à éviter.
Qu’un jour, les ivoiriens réapprennent à vivre ensemble.
Joël ETTIEN