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Côte d’Ivoire : La violence ne peut rien résoudre.

Conseil diplomatique pour sortie de crise

Conseil diplomatique pour sortie de crise

Tout le monde reconnaît qu’on ne peut rien obtenir par la violence et qu’on ne peut rien régler avec les attaques sinon, on va tout droit dans des nouvelles guerres.

On assiste que la violence revient encore dans le comportement de ceux qui sont au pouvoir. Ils donnent l’impression qu’ils ne sont pas capables d’argumenter leur bilan et sont obligés de vouloir effrayer la masse par des injures, de la violence et des attaques. La sérénité manque et ceux qu’on veut attaquer semblent s’enraciner et ne tomberont pas si facilement.

La violence refait surface dans les discours mais pour cette fois-ci, les ivoiriens ne veulent pas tomber dans ces jeux démoniaques et dangereux et tous prient pour que la politique leur offre plus de visibilité, de confiance, plus d’offres d’emploi pour désagréger la vie chère. Ils ne vont pas donner une suite favorable aux injures, violence et attaques. Comme dans une famille, si le père de famille manque de sérénité et se met à frapper tous les jours la mère, que feront les enfants? 

On n’arrête pas d’attirer l’attention de ceux qui manquent d’éloquence en rassurant que la violence et les attaques ne sont pas des plats à servir, mais on a plutôt besoin d’arguments pour se donner de la formation politique. Souvent le danger et l’ennemi ne sont pas loin, surtout quand on les vénère. Ils parlent de paix, mais ils créent la psychose à quelles fins?

L’houphouetisme est-il devenu un traumatisme social comme remède pour guérir cette thérapie anxieuse qui s’empare des ivoiriens? Où ils veulent encore entraîner la Côte d’Ivoire qui sort difficilement de plusieurs séries de crises mortuaires et cela semble les amuser. On ne peut pas vouloir une chose et réclamer son contraire.

Il y a d’autres valeurs à promouvoir pour raffermir les cœurs, l’amour de son prochain avant l’amour des richesses du pays. On utilise les médias pour faire croire que celui qui est contre devient automatiquement un ennemi à abattre, non pas dans les urnes mais par la force des armes verbales et nucléaires.

Tout le monde, ou du moins les plus sensés, se disent qu’on ne peut pas vouloir attirer les abeilles avec du vinaigre et qu’il faut changer de se faire passer pour des braves parce que l’autre a trouvé des mots violents pour répondre à celui qui vient d’arriver, mais qui a un calme déroutant avec un savoir riche pour la construction sociale.

Arrêtez de faire peur aux ivoiriens et proposez leur, d’autres paradigmes de confiance, de prospérité, de partage.

                             Joël ETTIEN  

  Directeur de publication : businessactuality.com

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