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Côte d’Ivoire: Le bilan des transfuges politiques, dernière partie.

Le bilan des transfuges politiques ivoiriens, la dernière étape. Nous avons publié un article sur le bilan des cadres et militants de certains partis politiques ivoiriens ayant optés pour le changement et nous terminons notre analyse par ce dernier constat.

Le bilan des transfuges politiques

D’abord, ceux qui ont opté pour le changement, qu’ont-ils eu personnellement ? Qu’ont-ils apporté à leurs parents et à leur région et maintenant, ont-ils réussi à convaincre la majorité à les suivre ?

Quand on change, c’est pour soi-même d’abord. Sur ce constat, les cadres des partis politiques qui sont partis dans d’autres partis, brillent et pour ceux qui sont conscients, ils ont mis à l’abri leur famille. Ils ont bâti des fortunes diverses. A Abidjan comme chez-eux, ils se sont bâtis de ces maisons qui donnent à réfléchir aux autres.

Qu’ont-ils laissé comme développement visible dans leurs départements respectifs ? Sur ce sujet, ils donnent l’impression d’une concurrence. Des infrastructures se déploient dans certaines régions si loin. Ils se soucient du bien-être de leurs parents. Des centres de santé, de l’éclairage public, des routes bitumées, etc.

Nous avons eu l’occasion de parcourir certaines localités qui ont été presque oubliées dans le développement des anciens régimes et grâce à eux, connaissent du mieux. Des écoles se construisent en se rapprochant des populations. Que demande le peuple ?

Maintenant, là où on peut faire un peu de couac, c’est la sensibilisation à la masse de les rejoindre à adhérer à leur nouveau parti politique. Dans le V baoulé par exemple, ils ont du mal à impliquer la masse à les suivre. Les baoulé qui ont pourtant des fils dans toute l’administration et même au gouvernement, ils ont du mal à suivre la cadence. Ils sont encore dans des préjugés obsolètes.

Dans certaines contrées de la Côte d’Ivoire, le parti au pouvoir donne la possibilité à ceux qui lui ont fait confiance, du coup, on a la nette impression que les autres n’existent pas sur le terrain. Pendant ce temps, les vieux partis dans l’opposition ne font rien et mettent leurs militants dans le doute.

En conclusion, ceux qui avaient compris vite et sont partis, ont eu le nez creux. Pour le moment, les autres hésitants observent, et si l’opposition continue sa danse de tango, les élections qui arrivent vont créer encore des surprises que certaines régions supposées de bastions historiques perdront leurs sièges. Il ne faudrait pas non plus punir les régions qui stagnent, il faut leur apporter aussi le développement même si elles n’ont personne dans l’appareil de décision. 

En fait c’est quoi l’essence de cette vie ?                                                 

 Joël ETTIEN
          Direction de publication: businessactuality.com

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