Côte d’Ivoire : Le cri de cœur d’une lectrice à en tenir compte.
« Laissez-nous la vie et prenez vos élections », c’est un cri d’alarme d’une de nos lectrices qui, outrée par tout ce qui lui parvient n’arrive plus à dormir et inquiète, nous interpelle: « Laissez-nous vivre s’il vous plaît, monsieur Joël ETTIEN.»
Je ne suis pas dans les organismes de décisions, encore moins dans le secret de la CEI, pire, je ne suis pas candidat et donc si cette dame passe par nous, sans nul doute, c’est pour que son message soit su par les politiques ivoiriens et leurs militants souvent euphoriques. Personne ne veut perdre ses privilèges et les ivoiriens sont tombés dans le culte de la personnalité. Ce qui se passe en Côte d’Ivoire, les personnalités politiques dites emblématiques ont remplacé leurs dieux dans les temples. C’est parce qu’il y a eu un antécédent que la peur s’empare des ivoiriens qui alertent sur le précédent.
Alors chère dame, je ne suis pas un décideur, même si vous croyez que mes écrits peuvent apporter une sensibilisation, mais je n’en suis pas un, par contre, comme promis, je transcris notre conversation afin d’élargir la moralité de votre crainte. Vous ne voulez pas mourir pour des élections, alors, donnez votre voix à la vie. Ce que vous donnez comme message, traduit une inquiétude, tous les ivoiriens le pressentent, mais, quand ils sont dans leur schéma, ils n’ont point d’oreilles, tout ce qui les importe, c’est comment tricher, manigancer pour soit garder le fauteuil présidentiel ou, l’arracher violemment par des opposants qui ont du mal à parler à l’unisson. On leur dit que pour des élections qui sont censées pour le bien-être des citoyens, il ne faut rien faire pour en éliminer ceux pour qui, le choix définitif de ce leader, doit leur procurer ce bonheur.
Vous me dites de leur transmettre de laisser votre vie en paix, en les suppliant de vous épargner la mort et la destruction de vos biens, c’est la moralité de la dame qui vient de nous appeler pour que nous écrivions sa crainte.
En définitif, elle n’est pas la seule dans ce cas car celui qui prétend aimer ce pays de la Côte d’Ivoire, doit avoir en idée, la protection de ceux-là pour dire qu’une élection présidentielle, n’est pas un champ de guerre.
Madame, nous n’allons pas allonger le compte rendu de notre entretien, tout en vous remerciant de cette aimable intention, nous laissons le soin de traduire aux acteurs politiques ivoiriens d’entendre la raison. Il faut que ce cri d’alarme de la dame interpelle les autorités politiques ivoiriennes d’en tenir compte en octobre prochain. La vie, cette vie, il faut laisser à Dieu le soin de prendre ses décisions et non par des massacres volontaires pour des besoins politiques car tout rattrape.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com