Alassane Ouattara, le regard fixé vers 2020A LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Le président Alassane Ouattara a été félicité par ses paires et il ne reviendra plus sur sa décision.

Le président Alassane Ouattara, pour cette fois, est obligé de respecter sa parole.

Le président Alassane Ouattara ne reviendra pas sur sa parole

Pour ceux qui douteraient de la décision du président Alassane Ouattara de se retirer la vie politique, la CEDEAO l’a salué pour cette initiative.

Le lundi 9 mars 20, s’est tenue à Niamey, capitale du Niger, l’installation de la cinquième législature présidée par le président Mahamadou Youssouf.

Pour le président Mahamadou Youssouf, les parlements nationaux et le parlement de la CEDEAO sont le cœur de la démocratie dans l’espace communautaire. Je me réjouis, poursuit le président nigérien de ce que les valeurs démocratiques y progressent. En témoigne la généralisation de la limitation des mandats à deux et de leur durée à cinq ans, dans les constitutions de la quasi-totalité de nos états membres. En témoigne également la décision récente prise par mon frère et ami Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire, de ne pas briguer un troisième mandat malgré la possibilité offerte par la constitution de son pays. Permettez-moi de saluer le courage et de l’en féliciter….

Pour quelqu’un que tous ses paires viennent de féliciter, pour cette prise de sagesse selon eux, inutile à ses sbires d’occasionner des manifestations publiques d’une suppléance à revenir sur sa décision.

Pour cette fois, le président Ouattara s’est vu honorer au plan mondial et son retour sur cette décision, l’écarterait définitivement de la confiance mondiale et africaine. Pour ceux de ses lieutenants qui ont lié leurs vie et carrière professionnelle à sa longévité politique, viennent de mordre à la poussière et s’ils n’ont rien mis de côté pour palier à d’éventuelles surprises, ce sera tant pis pour eux.

Passer plusieurs années à des postes juteux, souvent ne les méritant pas, s’ils n’ont rien épargné, le président Alassane Ouattara s’en va et ce n’est plus le moment de piller les caisses de l’état pour ceux qui arrivent.

                                                                                    Joël ETTIEN

                                Directeur de publication

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