Abidjan, boulevard de gaulle occupé par des voituresA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: leaders politiques ivoiriens, rassurez que de faire peur à vos compatriotes dans vos actes et discours.

Ouattara, Soro, Bédié, vos discours doivent changer et rassurer.

Le temps est aux discours apaisants

Une nation n’est pas un champ de compétition de tirs à balles meurtrières sur des êtres humains. Depuis un certain moment, les guides ou leaders politiques ivoiriens, ne rassurent plus leurs compatriotes. Dans leurs discours, leurs actes au quotidien, ce sont des règlements de compte qui ne disent pas leur nom.

Pourtant en face, ce sont des êtres humains qui n’attendent que dans le panier de la ménagère, il y ait les trois repas par jour. Ils n’arrêtent pas de se battre. Cette année 2020, c’est la période des élections présidentielles. Au bout de ce challenge, il n’y a qu’un seul qui sera choisi par des votes. A cette compétition, il y aura plusieurs compétiteurs, c’est-à-dire les candidats pour un seul fauteuil.

Les électeurs, pour la plupart, ne cherchent pas à comprendre ou à lire les programmes de société de leur candidat et ne voient pas ou ne jugent pas la personne ou les partis politiques qui les ont pris en otage et souvent dépourvus de projets. Parce que tel est de mon ethnie, le beau-frère, le gendre, je le vote. Comme beaucoup l’ont compris, la création des partis politiques ne s’arrête pas. Comme la profusion des pasteurs, les leaders politiques, souvent insignifiants se créent pour se mesurer aux autres. Ce sont ces alimentaires qui ne facilitent pas la tâche à leurs compatriotes. La politique de subsistance.

Les grands doivent rassurer au lieu de se mitrailler verbalement…

Alors, de grands tenants comme messieurs Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Soro Guillaume, puisque les autres sont tenus hors du pays, doivent éviter de se lancer des diatribes dans leurs discours et actes.

M. Affi N’guessan, le modéré parmi tous, vient de poser un grand acte à encourager, en se rapprochant de son « père politique », le président Gbagbo pour faire la paix. Du coup, les données vont changer.

Certains leaders incapables de mouiller leur maillot et se croyant vautrer dans les maillots mouillés des autres, cette rencontre va tout modifier. Des plateformes qui se sont créées, désormais les visions aussi vont changer. Mais si tant est que cela obéit à des règles de protection et de vie, il n’y a pas de problème, mais les discours à la nation, ne sont pas rassurants.

En Côte d’Ivoire, on ne tire jamais les leçons du passé pour regarder ou se prémunir du présent et du futur. En 2010, il y a eu des élections présidentielles. Au cours de ces élections, il y a eu des morts. Pour ne pas apeurer les ivoiriens, on en a dénombré 3000, mais il y en a eu plus. Les mêmes personnalités sont encore vivantes et continuent leur carrière politique. A chaque élection, qu’elles soient locales ou générales, il y a toujours mort d’hommes. On tire les leçons quand pour éviter de toujours refaire les mêmes choses ?

Il faut éviter les discours vides qui ne construisent pas le peuple…

Les tenants du pouvoir se protègent. Ceux d’en face aussi, veulent les déloger pour prendre leur place, dans d’autres pays, c’est une compétition qui obéit à des logiques. En Côte d’Ivoire, il n’y a jamais d’assises pour diagnostiquer les maux pour apporter des remèdes et c’est toujours les mêmes drames qui se produisent.

C’est pourquoi, nous interpellons les plus grands en vue pour leur dire, que rien n’est encore ouvert ou joué. S’ils doivent avoir peur, c’est du peuple à travers le contenu de leur programme de société et non, se tendre des pièges pour arrêter, emprisonner, faire fuir d’autres et le faisant, le peuple se trouve paniquer.

Ceux qui subissent les brimades, les pressions, les intimidations, appartiennent à des familles, des clans qui participent à ces votes de choix pour le président de la république. On doit tenir compte des effets collatéraux pour agir.

Les ivoiriens, pour une fois, qu’ils sachent raison gardée pour s’éviter des drames qui se profilent à l’horizon. Si la fonction de président de la république, c’est pour apporter le mieux-être, inutile de faire peur.

                                                                                  Joël ETTIEN

                       Directeur de publication : businessactuality.com   

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