L'école ivoirienne en difficultéA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: L’école ivoirienne, val mal même très mal.

Quand on dit que l’éducation nationale ivoirienne va mal, voilà une des grandes raisons. Le taux d’admission au BAC 2020, est de 40% contre 41.23% en 2019. Par manque de courage, de peur de perdre des privilèges et des responsabilités, on ne fait aucun bilan pour un secteur clé du développement du pays. Il s’agit de la formation de sa jeunesse.

L’école ivoirienne en pleine régression

Les statistiques officielles du baccalauréat session 2020 sont connues. Elles ont été données, le vendredi 14 août 2020 par la direction de la DECOB. 40% c’est le taux national de réussite, au BAC. Il est en baisse par rapport à celui de l’année dernière, qui est de 41.23% et l’année prochaine aussi, il sera en baisse, à cette allure. Et plus les années avancent, plus le taux diminue, c’est-à-dire que vers 2030, il y aura un taux de 10% de réussite au BAC. Quel drame !

Ils étaient au nombre de 311.224 élèves de terminal qui passaient l’examen du BAC. Pour ce qui concerne le taux de réussite par genre, il est de 40.94% de filles et de 39% du côté des garçons.

Voilà, le tableau sombre de l’avenir du pays. Dans un pays normal, le taux de réussite scolaire doit dépasser logiquement, les 60%, mais en Côte d’Ivoire, on ferme les yeux sur cette calamité pour avancer comme si le pouvoir faisait exprès pour abominer son propre avenir.

Si on dit que l’avenir d’un pays c’est sa jeunesse, quelle jeunesse ivoirienne assurera cet avenir, puisque sa formation ne repose sur aucune base solide? L’éducation nationale d’un pays, ne s’octroie pas par copinage ou par snobisme. C’est la clé de voûte du relais, mais en Côte d’Ivoire, l’éducation nationale est en conflit avec la loi et le gouvernement laisse faire.

L’école ivoirienne en péril

Comment, les diplômes peuvent-ils être reconnus à l’international, si tout le monde voit et suit, la médiocrité du système. Où va cette jeunesse sans formation, qualification sans base solide au départ ? Voilà donc une génération sacrifiée qui sera les futures bombes de demain.

Déjà, celle qui est sur le terrain, n’est pas formée politiquement et va ou vient s’ajouter celle qui suit, comment l’état ou les états qui vont arriver pourront leur trouver du travail? Ils seront tous des démis lettrés et quelle entreprise se permettra d’embaucher des incultes pour faire foirer ses objectifs ?

Il faut arrêter de fonctionner dans la complaisance. Ce n’est pas seulement, les opposants qu’il faut sanctionner comme c’est le cas en ce moment, mais c’est tout ce qui concourt à la bonne santé du développement, dont l’éducation nationale. Les élèves et étudiants passent trop de temps dans des grèves et se donnent l’autorisation de décider de leur propre sort, comme des vacances.

Le poisson pourrit par la tête, l’école ivoirienne est malade de ses responsables et de son système, il faut tout revoir sinon, toute cette génération sera des jeunes syndiqués qui ne serviront pas au développement du pays et dont on sera toujours dans l’obligation de faire appel à des mains d’œuvre étrangère qui coûteront chères au pays. Si ce n’est pas fait sciemment, cela dure presque plus de 10 ans, que tout le monde crie que l’école est malade de ses responsables et que le président de la république ferme les yeux, comme s’il était commis à cette tâche pour retarder ce pays, son propre pays.

Il faut agir et vite sinon, c’est la continuité dans la volonté de tout détruire car une jeunesse mal formée, est une jeunesse dangereuse pour l’avenir, encore que le système éducatif, ne se remet jamais en cause par rapport au progrès mondial et se stagne dans la médiocrité. Si les nantis préfèrent aller scolariser leurs enfants à l’étranger connaissant les faiblesses et handicaps du système, comment ceux qui ont la charge de ce domaine peuvent sentir, le mal de la mauvaise formation que l’état donne à sa jeunesse pour l’abrutir que de lui donner les vraies armes d’un combat rude et hardi que nous impose, l’évolution du temps.

L’école ivoirienne va mal, il faut lui venir au secours.

                                                   Joël ETTIEN

         Directeur de publication : businessactuality.com

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