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Côte d’Ivoire: les auteurs de l’assassinat de Kanga Tano Perside, tuée au collège moderne de Dimbokro, sont mis aux arrêts, ce sont des policiers.

Mlle Kokora Kanga Tano Perside, tuée à Dimbokro, deux policiers, suspectés sont mis aux arrêts.

L’enquête sur la mort de Kanga Tano Perside a abouti

L’élève Kokora Kanga Tano, qui avait 14 ans et en classe de seconde C, tuée au lycée moderne de Dimbokro, le mercredi 11 décembre 2019, lors de la manifestation des congés de Noël et dont le décès a fait courir beaucoup de bruit, ses assassins viennent d’être mis aux arrêts.

Le commissaire du gouvernement, le contre-amiral Ange Kessy s’était personnellement rendu à Dimbokro pour conduire les enquêtes sur le décès de la petite Kanga Tano, âgée de 14 ans, qui voulait se mettre à l’abri pour échapper les gaz lacrymogènes, avait pris une balle qui avait mis fin à sa vie.

Le commissaire Ange Kessé avait promis aux parents et aux élèves qu’il suivrait les enquêtes et qu’il donnerait les résultats. Après avoir requis l’autopsie du corps et entendu une centaine de témoins en majorité des élèves, l’enquête a abouti et les deux policiers, qui avaient commis ce meurtre, viennent d’être mis aux arrêts. Il s’agit des sergents M. O Jean et K.S Kouakou en service à la section de la police criminelle de Dimbokro.

Ces deux policiers qui opéraient en civil ce jour-là, ont été les seuls à avoir tiré. Selon l’autopsie, une seule balle avait atteint mortellement Kanga Tano, ce qui suppose qu’un seul policier qui détenait une arme, avait tiré sur les élèves manifestants, aux mains nues. Le policier qui se sera rendu coupable, écopera d’une peine de 20 ans d’emprisonnement.

Quant au corps de la jeune fille, le commissaire du gouvernement a requis qu’il soit remis à a sa famille pour l’inhumation qui a eu lieu, le vendredi 2 janvier 2020.

Pourquoi tirer sur des élèves aux mains nues

En mode de maintien de l’ordre, aucune force de l’ordre, n’a le droit d’ouvrir le feu sur des manifestants quand ceux-ci ne disposent pas d’arme à feu, sauf en cas de légitime défense. Or ça n’a pas été le cas en ce qui concerne le cas de l’élève Kanga Tano, qui avait peur de ce qui se passait et se cherchait un abri.

Pour ces deux policiers, ils prétendent avoir fait usage de leur arme, parce qu’ils se trouvaient en face des élèves très en colère et qui leur lançaient des cailloux. Considérant que les cailloux dont ils font allusion, ne sont pas des armes à feu, les policiers n’auraient pas tiré parce qu’ils étaient équipés de matériels de protection contre les projectiles.

L’acte du commissaire Ange Kessé est salutaire, parce que dans la plupart des cas, ces genres d’actes d’assassinats restent impunis et souvent dans les oubliettes.

                                                                                         Info : yeclo.com,

                                                         Retranscrite et retouchée par Joël ETTIEN  

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