abidjan, capitale des ivoiriensA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Les candidats s’annoncent et les ivoiriens, doivent-être prudents dans leur choix.

Les candidatures à la présidentielle ivoirienne s’annoncent et les ivoiriens découvrent leurs champions qui vont conduire leur destin, ils doivent très prudents dans leur choix, pour ne pas regretter, plus tard.

Les ivoiriens doivent faire preuve de prudence dans leur choix du candidat

M. Ouattara a officiellement déclaré la candidature de M. Gon Coulibaly et depuis, le RHDP profite des occasions pour occuper le terrain.

Le président Gbagbo dont on croit mordicus qu’il viendrait se candidater, ne sera pas de la partie, à cause de son éloignement. M. Affi N’guessan s’annonce doucement et hier pour le candidat à la candidature au PDCI RDA, M. Bédié vient ainsi, de faire la pression de se retrouver seul et qu’il soit plébiscité, donc, il sera le candidat de son parti politique.

Nous avons en Côte d’Ivoire, trois classes d’âge qui prendront part aux votes. Les plus de 80 ans, ensuite ceux de 50 ans et enfin, ceux de 18 ans plus. La première catégorie, les grands-pères ou grands-mères, pour se déplacer aux bureaux de vote, certains seront obligés de solliciter des concours, s’appuyant parfois sur des cannes pour accomplir leur dernier vote. Ils ne sont pas nombreux et ne maîtrisent plus leurs progénitures pour faire respecter leurs consignes.

Les 50 ans, sont les victimes de tous les systèmes. Ils sont fâchés. Ils sont aigris et beaucoup se cherchent. Ils sanctionnent facilement et n’ont aucun regret. Viennent enfin, les jeunes de 18 ans, ils ont leur langage et leur monde de vie à eux. Les enfants des réseaux sociaux, impolis souvent, irrespectueux et ils ont leur langage, c’est le nouchi. Ils s’identifient facilement à des idoles sportifs, artistes, acteurs de cinéma et jugent sévèrement les politiques.

Ils n’ont aucune bonne perspective crédible pour leur avenir et sont capables de troubler une réunion et ils n’ont pas peur des sanctions. Ils jugent pour peu; sont formés par les rues et dans les rues. Ils sont les plus nombreux.

Comme ils n’ont plus d’espoir, il leur suffit d’un teeshirt, d’un billet pour gagner leur journée. Ils ne font plus confiance aux politiques et pour celui qui sait les prendre, ils vont s’enrôler pour participer à des votes sanctions.

Les réseaux sociaux prennent le relais

En plus de la misère, les réseaux sociaux participent activement à leur vie. Les médias autrefois champions dans le traitement des informations, ont perdu ce crédit. La parole est libérée et les jeunes s’en servent vraiment pour s’exprimer.

Maintenant que les candidats s’annoncent, allez sur les réseaux sociaux, les commentaires se font des plus commodes et incommodes. A la guerre comme à la guerre, il faut que les candidats en tiennent compte. Sous l’effet des colères, des jeunes sont capables de perturber des meetings, des réunions et ça n’ira nulle part. Certains ont goutté à la prison et d’autres n’attende que ça pour espérer vivre en communauté et la prison leur serait, le lieu par excellence de repos.

Aujourd’hui, quelques mots nouchi sont retenus par l’académie française, est-ce que les candidats peuvent en tenir compte ? La désobéissance et l’irrespect sont devenus monnaie courante et je voudrais que certains leaders en tiennent compte, mais faut-il qu’à cause de ceux-là, le monde s’arrête, me diront certains ? Je dirai non, mais il est important qu’on voie les mutations importantes de la société qui s’opèrent et les besoins croissent tellement que cela peut pousser à des cris de colère stridents.

Le choix que feront les ivoiriens sera capital pour leur avenir

Les QG de campagne s’activent, on attend de voir et de lire leurs slogans, s’ils ne sont pas sincères, le lendemain, leurs affiches seront déchirées, l’expression de la population.

Dans tout cela, il serait primordial de ne plus se laisser dans l’émotion, le fanatisme, le clanisme et le suivisme. Cette année, il faut que tous les candidats assument et s’assument. Les rues ne seront plus les lieux d’exposition de cadavres parce que tel ou telle, n’a pas été élu.

Il faut que le respect des résultats habite les uns et les autres et que vers la fin, quiconque, voudrait lancer les troubles, que les autorités prennent leurs responsabilités. La Côte d’Ivoire, n’est pas le seul pays au monde à se donner en spectacle à chaque élection, il faut mettre fin à ces jeux qui retardent l’évolution.

Bonne chance aux compétiteurs !

                                                            Joël ETTIEN

      Directeur de publication : businessactuality.com

Related posts

Leave a Comment