La date des élections du 31 octobre 2020 sera maintenueINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Les élections d’octobre 2020, qu’aucun ivoirien, ne se fasse tuer parce que son candidat n’a pas gagné.

Enrôlement massif pour obtenir ses pièces en vue de participer aux élections d’octobre 2020, il faut qu’en dépit de cet engouement, les candidats respectent les résultats des urnes et que pour une fois, les rues ne soient pas jonchées de cadavres, mais plutôt des liesses populaires pour le camp qui les aura gagnées.

Les élections d’octobre 2020 dans la paix et la transparence

Les élections se préparent en Côte d’Ivoire et les ivoiriens, anciens comme nouveaux s’activent à se faire enrôler pour y participer. Cette ferveur qui s’empare des ivoiriens, montre bien que chacun veut absolument booster la victoire de son candidat. Déjà, cela démontre de la vitalité démocratique et de la maturité des électeurs.

En Côte d’Ivoire, comme dans les diasporas ivoiriennes, le mot d’ordre est passé et ce weekend, on a vu l’affluence dans les lieux indiqués à cet effet. Même si le doute plane dans certaines circonscriptions électorales, les ivoiriens sont décidés à choisir leur leader.

Ce que nous motive à anticiper, c’est la fin de ce challenge. En Côte d’Ivoire, tout est sorcier et aucune mort, n’est naturelle et cela se déteint aussi sur la politique. C’est maintenant, nous voudrons que les différents QG des futurs candidats et les formations politiques qui les accompagneront, essaient d’instruire leurs électeurs pour leur dire que le poste de président de la république, n’est pas un banc mais un seul fauteuil.

Cette fois-ci, il ne faudrait pas que le passé rattrape encore les résultats des élections antérieures où, certains perdants ont demandé à leurs supporters de descendre dans les rues pour réclamer leur victoire volée et il y a eu mort d’hommes. Plus de 3000 morts. Dans une compétition, quelques soient les règles du jeu, il y a toujours, un perdant et un gagnant. Pendant que le vainqueur déguste sa victoire, dehors, les partisans du perdant ne se jettent pas dans les rues pour se faire tuer.

Le choix du vainqueur, ne peut pas faire l’unanimité, mais c’est ça aussi, la démocratie. C’est pourquoi, cette année, qui sera élu, ne cherche pas à satisfaire qu’un seul camp pour brimer les autres et que les autres, ne s’éloignent pas pour aller digérer, une éternelle haine.

Le pays a tellement besoin de tous ses fils et filles que, quand un seul manque, cela crée de l’injustice et de vouloir vengeance sur vengeance, certains ivoiriens, s’auto-excluent du processus de développement.

Si véritablement, les ivoiriens sont conscients que depuis les crises précédentes, il y a eu trop de fractures sociales et des avancées notables, mais que, beaucoup reste à faire, à l’annonce des résultats, que le perdant reconnaisse sa défaite et vienne féliciter le gagnant. Sinon, quand est-ce que les ivoiriens goutteront au vrai bonheur de la démocratie pour finir leur course dans l’aigreur et souvent dans des rancunes inutiles qui les détruisent ?

C’est pourquoi, tous ceux qui se font inscrire pour obtenir leurs pièces administratives, ne se fassent pas tuer pour faire plaisir à un perdant. Une élection présidentielle, n’est pas un champ de guerre, mais juste le choix de celui, dont le programme aura retenu l’attention de la majorité de ses compatriotes.

Fin octobre 2020, plus de cadavres dans les rues.    

                                                               Joël ETTIEN

                        Directeur de publication : businessactuality.com

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