Côte d’Ivoire : L’insécurité, un os dans la gorge du pouvoir ivoirien.
Depuis quelques mois, il ne se passe jamais de jours sans disparitions d’enfants, d’assassinats, meurtres et cela devient récurrent et inquiétant, pourtant nous avons une police très formée et alerte. Insécurité, parlons-en.
Les fêtes de fin sont devenues des rouleaux compresseurs contre des familles en Côte d’Ivoire. Elles surveillent leurs enfants qui n’ont plus de distractions. Elles se trouvent dans la panique généralisée car, pour peu, une voiture banalisée qui passe peut s’arrêter rapidement et voler un enfant qu’on retrouve plus tard, sans vie. Le petit Bouba est encore dans nos esprits et on ne sait pas ce que son assassin devient en prison. La méfiance et le manque de confiance gâchent des joies et chacun est terré chez lui, de peur de croiser le chemin de ces bandits.
Les enfants n’ont plus de vie car leur liberté est surveillée par leurs parents qui, pour la moindre inattention, piquent des crises d’angoisse et tout le quartier se met en branle. C’est quelle vie ça? M. ZORO Brice Nicaise, agent de santé à Port-Bouët est introuvable depuis le 31 décembre à ce jour et ses parents sont obligés de lancer l’alerte et ce n’est que ça dans le pays.
Tenez, pour la seule journée du 31 décembre 2024, il y a eu plus de 400 téléphones portables volés à Yamoussoukro. Et dis donc! Vivre en Côte d’Ivoire est un grand parcours de braves.
Pourtant, les forces de l’ordre dans ce pays, font un travail formidable pour lequel, nous voudrions les saluer et féliciter. Il appartient à la justice ivoirienne de rendre souvent publiques les sanctions infligées à certains malfrats qui polluent l’atmosphère. Si tout se passe à huis clos, comment ceux de dehors sauront que la justice est sévère sur certains faits sociaux. Il faut au regard de la récurrence et la recrudescence de ces actes graves que la justice rassure les populations qu’elle ne transfuge pas sur ces crimes. Très souvent ces enlèvements d’enfants sont destinés pour des rituels. La Côte d’Ivoire est quasiment devenue un champ favorable à ces marabouts, parce que justement, la justice prend des mesures qui restent dans les quatre murs. Il faut rendre publiques les sanctions contre les fauteurs de crimes pour marquer les esprits.
Les vols à mains armées sont aussi dans le quotidien des voleurs qui croient que la fin de l’année est une aubaine pour se faire de l’argent facile.
Nous voudrions que par exemple, a la fin des fêtes de fin d’année, que la police rende publics, le nombre de portables volés, elle reçoit les plaintes, les enlèvements d’enfants, elle reçoit les plaintes des parents, le nombre de crimes crapuleux pour des rituels, elle reçoit encore des plaintes et le nombre de bandits arrêtés et ce à quoi, ils courent devant la justice.
La police, la gendarmerie ivoiriennes font un travail formidable, il faut que la justice suive et d’ailleurs, pourquoi cette justice ne s’accorde pas d’un média pour relater les décisions prises à l’encontre de ces bandits?
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com