guillaume soro, un regard ambitieuxA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: L’offensive médiatique de Soro, fait trembler le pouvoir et l’opposition.

L’offensive internationale médiatique de Soro bouscule le pouvoir et dévoile la compromission de l’opposition ivoirienne qui est devenue comme une trompette claironnante et une cymbale bruyante.

L’offensive médiatique de Soro fait bouger les lignes

Soro a compris que sans les médias, la politique n’est qu’une coquille vide. Soro a compris qu’avec les médias, un homme politique peut obliger ceux qui font semblant de l’ignorer, qu’ils ne sont rien. La presse est incontournable dans la politique. Le pouvoir l’a compris et a répliqué à ses dires, par l’intervention du ministre Touré Mamadou sur les ondes de RFI, qui n’est pas allé de mains mortes contre ce qu’il qualifie de mort politique de Soro.

Au lieu de réagir vigoureusement, le président Bédié, préfère encore convoquer des opposants, pour voir comment supplier le jeune Soro de se taire, puisque ses sorties, mettent en mal leur deal avec le pouvoir. Si aujourd’hui, le président Bédié reconnait que Affi N’guessan pèse dans la politique ivoirienne, pourquoi, ne l’avoir pas reconnu sitôt, en l’aidant à rassembler sa formation politique le FPI ? Et si Soro n’avait pas initié sa stratégie de les dévoiler directement, est-ce que le président Bédié, allait reconnaitre en Affi, un nouvel allié de poids ?

Pourquoi, ils attendent tous que Soro fasse une sortie, pour se mettre comme des fourmis à la recherche d’abri ? Soro dit qu’il a beaucoup à dire et qu’il fera tout, pour empêcher ces élections présidentielles de se tenir, je répète que sa candidature n’a pas été retenue et qu’il remue ciel et terre, c’est pour alerter la communauté internationale de ce qui se trame sur le terrain, contre lui par le pouvoir.

Qui du président Bédié joue à la trompette claironnante et qui de Affi, fait la cymbale bruyante ? Ils ont été retenus par le conseil constitutionnel, ils sont obligés et tenus de respecter le verdict de ce conseil. Qu’ils arrêtent de distraire les ivoiriens, pendant qu’ils s’approchent allègrement de la date constitutionnelle de la tenue de ces élections.

Au stade où ils sont arrivés, qui peut dire qu’il n’y va ? Ça sera tant pis pour lui, mais le candidat Ouattara irait avec KKB. Donc, que les autres arrêtent de se retrouver tout le temps pour des réunions et conférences de presse. C’est au début qu’il fallait dire non à ces élections, ce n’est pas maintenant où tout est calé, piégé, bloqué qu’ils vont distraire le peuple de Côte d’Ivoire.

Voilà une opposition qui ne décide rien de son propre chef et qui se cache derrière des organisations sous-régionales et internationales pour sa défendre. De la cour africaine des droits de l’Homme et du Peuple, ils attendent maintenant, l’union européenne et l’ONU.

Le pouvoir leur répond que les décisions de la Côte d’Ivoire ne se prennent pas à Paris, ni à New York et il avance, dans ses droits et le vote aura bel et bien lieu. Pourquoi avoir balbutié, au début où tout est encore possible, pour faire cette pression sur le pouvoir, pour débrayer sur certains points et de laisser le temps avancé pour venir dire qu’ils ne veulent plus, participer si les conditions ne sont pas réunies ? Lesquelles conditions de dernière minute qui leur sera taillée sur mesure pour y aller ?

Il faut que l’opposition ivoirienne prenne un peu les ivoiriens au sérieux car ils sont des bêtes en foire de sacrifices électoralistes.

Dés que Soro fait une sortie, on les voit qui gesticulent pour lui faire des phares de supplice. Le président Bédié sait qu’à ce jeu, Soro dira tout aux ivoiriens, car de là où il se trouve, il est comme un naufragé, comme un cabri mort selon les ivoiriens. Il n’a rien à gagner, il n’a rien à perdre, il doit sauver sa tête, car il a compté sur le président Bédié, qui l’avait brandi comme un trophée de guerre, en allant jusqu’à l’appeler mon fils. Le président l’a retenu depuis longtemps, pour le livrer et Soro va parler et s’il parle, ce n’est pas bien pour le vieux.

Le fils voit que le père l’a trahi et les jours à venir, ne seront pas dutout sans dénonciation des pactes, des alliances fourbues, des secrets.

Celui qui gagnera cette offensive médiatique, c’est bien Soro qui se cherche en prenant à témoin, la communauté internationale, pour son abri. Quant à cette opposition qui ne sait pas ce qu’elle veut, qu’elle laisse les ivoiriens tranquilles pour qu’ils supplient le pouvoir à leur épargner, des morts inutiles. Un oiseau mort dans l’arbre, ses plumes finissent toujours par alerter.

                                                                   Joël ETTIEN

                                       Directeur de publication : businessactuality.com

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