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Côte d’Ivoire: M. Yao Basile exige une transition sans le président Ouattara, mais avec le président Bédié

Yao Basile fait une suggestion

Yao Basile propose une transition sans le président Alassane Ouattara

Si à tout hasard, il y avait un report des élections en Côte d’Ivoire, M. Yao Basile, délégué pdci Paris Seine et Marnes, propose une transition sans le président Ouattara, et qu’elle soit conduite par le président Bédié.

Yao Basile propose une transition sans le président Ouattara

M. Yao Basile est délégué pdci Paris Seine et Marne, au regard de ce qui se trame à l’horizon et face à la crise sanitaire du Covid-19, sent une obligation d’un report de la date des élections présidentielles ivoiriennes et propose à cet effet que si tel sera le cas, il suggère une transition mais sans le président Ouattara, mais avec le président Bédié qu’il juge sage et expérimenté à conduire cette transition.

Pour Basile Yao, le semestre qui sépare le grand bouleversement qui attend la Côte d’Ivoire a un objectif majeur pour le 31 octobre 2020.

Il fait remarquer que depuis longtemps, des responsables des partis politiques, présidents et animateurs des mouvements, clubs de soutien et associations avaient émis l’idée d’une passerelle démocratique. Aujourd’hui, poursuit-il, le temps leur donne raison par ces constats suivants :

Au regard de tous ces constats, il serait quasiment impossible d’organiser des élections qui pourraient encore fragiliser la cohésion nationale.

Pour Basile Yao, d’éminentes personnalités se sont prononcées sur ces constats, entre autres, le Dr Boga Sako qui a été le premier à demander au président de ne point participer à cette transition car gouverner c’est prévoir et rien prévoir, c’est courir à sa perte, madame Danielle Boni Claverie, Konan Kouadio Siméon, Gérard Gnagnéro.

 Lors de leur rencontre à la Haye le 24 novembre 2019, Soro Guillaume et Blé Goudé jetaient les bases de ce constat pour demander eux aussi, une transition.

Pour Basile Yao, le président Bédié serait l’homme idéal avec la somme de son expérience multidimensionnelle en matière politique pour conduire en tout sérénité cette transition. Le président Obama ne disait-il pas lors de sa visite d’état au Ghana que l’Afrique n’a pas d’hommes forts, mais des institutions fortes, conclut M. Basile yao.

                                                                                Joël ETTIEN

                             Directeur de publication : businessactuality.com

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