Les médias français envahis par la diaspora ivoirienneINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Mon adresse aux ivoiriens de la diaspora et en Côte d’Ivoire

Cet article constitue pour moi, une adresse à mes frères et sœurs ivoiriens de la diaspora et en Côte d’Ivoire. Toute course a une fin et toute fin obéit à des règles de conduite pour redémarrer, une nouvelle vie de cohabitation et du vivre-ensemble.  

Message aux ivoiriens de la diaspora

Ivoiriens, le plus dur commence donc à vos marques! Temporisez les ardeurs et adoucissez les propos. Il faut arrêter les propos injurieux et se prêter à la réconciliation nationale et à la paix. 

Pendant longtemps, des camps de défense ont été formés pour prendre des positions liées à des personnes et des personnalités à travers des injures grossières. Qui peut aimer qu’on l’insulte publiquement sur les réseaux sociaux publics, qui plus est, des personnalités de la tempe de madame Simone Gbagbo ? La jeune dame qui a pris position pour la deuxième petite femme du président Gbagbo, Nady Bamba, Alerte Zaté, si elle a été arrêtée, ce n’est pas le pouvoir qui a commis l’acte, mais la défense de madame Simone Gbagbo qui a trouvé que trop étant trop, qu’elle avait besoin de respect, de dignité. 

Si les autres n’ont pas réagi à la suite des injures que leur ont proférés certains, c’est bien de leurs fautes. Ils n’ont pas daigné accorder de l’importance à ces injures et s’ils ont laissé faire, il faut reconnaître qu’on peut aimer quelqu’un sans toutefois tomber dans les invectives et les travers. A ce degré de responsabilité, on n’a plus besoin de s’injurier publiquement avec des propos l’honneur, la dignité, l’outrage. 

L’arrestation de la cyber-activiste proche de madame Nady Bamba, Alerte Zaté et tous ceux qui ont des penchants, de l’estime ou de l’amour à manifester, à son égard, le fassent dans la pure dignité sans tomber dans les injures. En plus, madame Simone Gbagbo, n’est pas n’importe qui tout de même, il lui faut de la considération et du respect. 

En plus, si c’est le margouillat qui a mangé son piment, en quoi le crapaud qui est au bord de l’eau doit-il transpirer à sa place ? Le plus étonnant, ce n’est qu’aucune des belligérantes rivales, ne parle pas, mais alors, en quoi, se servir des réseaux sociaux pour se comporter de cette manière comme si l’éducation avait manqué ? Non, les ivoiriens rentrent dans une nouvelle phase, avec de nouvelles attitudes, ils doivent de nouveaux comportements, il faut donner le bon exemple.  

Pour une fois, si madame Gbagbo a porté plainte, c’est parce qu’elle ne pouvait plus d’accepter que sur le sol ivoirien, on l’attaque et que cela, passe comme un courrier à la poste. Si aussi, ceux qui sont insultés ne veulent pas porter contre leurs auteurs, c’est bien leur problème, mais si madame Gbagbo qui a de sérieux soucis de foyer se sent flouée, il est de bon aloi et c’est son plein droit d’agir. 

Les ivoiriens doivent quitter auprès des feux, ils doivent faire violence sur eux-mêmes et encourager les trois tenants de la politique ivoirienne, Bédié, Ouattara et Gbagbo, à se rencontrer et se parler à nouveau en frères pour dégager leur visibilité pour une Côte d’Ivoire, apaisée. Pour y parvenir, ce sont les ivoiriens qui doivent participer à ce retour de ces denrées rares qu’ils attendaient tous et que rien ne sert de courir mais qu’il faut parti à point.  

La paix commence par les cœurs et comme le disait le président Houphouët, ce n’est pas un vain mot, mais un comportement. En plus, ceux ou celles qui sont injuriés parfois dans leur intimité, ont aussi des parents, alors si chaque famille ou parent doit se comporter, comme si on était dans un pays de désordre, où ira la Côte d’Ivoire ? Que la sagesse habite les uns et les autres et nous grandissons pour montrer de bons exemples. 

                                                         Joël ETTIEN 

                 Directeur de publication : businessactuality.com 

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