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Côte d’Ivoire: montrez son chauvinisme, n’est pas synonyme de dédain contre les étrangers.

Manifestons notre chauvinisme sans détester les autres.

Le chauvinisme n’est pas signe de xénophobie

Il n’y a aucun pays au monde qui ne manifeste pas son amour pour soi-même et accepter les autres peuples sans problèmes. Pourquoi quand ça concerne la Côte d’Ivoire, on crie au loup ?

Il faut faire revenir le président Bédié sur la place publique pour qu’il réexplique son concept d’ivoirité qui a été très mal compris et galvaudé. Qui d’autre que lui, pourra redire au monde, que ce concept n‘avait rien contre les étrangers, mais qu’il ressortait la qualité, la valeur et la fierté d’être ivoirien et de le vivre.

Les français se battent pour promouvoir leur identité à travers, la francité et leur made in France. Le ciel ne leur est tombé sur la tête et ils continuent. Ils organisent des grands salons tournés vers l’international. Pourquoi ne pas en initier chez nous ? Aux USA, devant chaque entrée d’une maison, il y a le petit drapeau américain, dans lequel, se trouvent les 50 étoiles. En France, tous les produits fabriqués en France, sont marqués par la présence du tricolore (bleu, blanc et rouge) et les consommateurs sont fiers de les acheter et consommer.

En Côte d’Ivoire, l’ivoirien a peur d’afficher sa fierté d’être un homme né sur le territoire ivoirien. On ne trouve le drapeau ivoirien que devant les administrations et dans les écoles et autres établissements, comme un mât.

Rappel

Rappelons-nous du règne des présidents Bédié, Gueï et Gbagbo, ils avaient commencé timidement à faire ressortir cette qualité de vie et la fierté d’être ivoirien. Je n’exclus pas, le fait qu’être ivoirien, serait uniquement réservé qu’aux seuls ivoiriens, nés de père, de mère et autres anciens parents ivoiriens, non, pour tous ceux qui vivent sur le sol ou ailleurs qui sont fiers d’afficher leur origine culturelle par un petit signe made in Côte d’Ivoire. Avoir la Côte d’Ivoire en partage, n’a rien d’exclusion.

Comme en Côte d’Ivoire, on ne voit que la politique partout, les opposants contre le pouvoir ivoirien, qu’exprimer son chauvinisme, c’est être contre les autres. Moi, qui vous écris, je réside en Europe, en France et je porte le made in France avec fierté. Il m’arrive souvent de porter des pagnes aux couleurs ivoiriennes et certains en chemin, me regardent avec admiration et pour ceux qui sont curieux, me posent la question et je leur réponds que je suis d’origine ivoirienne.

Souvent je me pose la question à quoi sert le ministère de la culture en Côte d’Ivoire. Au Burkina Faso, même le président de la république, porte le faso dan fani et aucun insecte burkinabé ne le pique. Au Ghana, c’est pareil. Pourquoi le faire en Côte d’Ivoire est tellement travesti que la honte, la crainte, hantent ceux qui veulent brandir cet aspect culturel ?

Je n’ai jamais vu un artiste ivoirien, porter un symbole ivoirien pour provoquer des envies. Il faut que chaque ivoirien contribue à ce concept de valorisation pour que l’histoire retienne aussi notre existence. A cette allure, l’ivoirien n’existe pas et il sera toujours relégué au rang des méprisables. Le président Bédié a donné ce nom d’ivoirité et il s’était donné autant de mal à expliquer mais rien n’y fit car ses adversaires d’autrefois, l’avaient travesti.

Il faut que les ivoiriens retiennent qu’ils n’ont que ce seul pays, s’ils le perdent, ils seront des apatrides et pour montrer qu’ils sont ivoiriens, il faut qu’ils portent ivoirien. Les stylistes, créateurs peuvent nous sortir ces valeurs.

Aujourd’hui, il est plus que nécessaire que le président Bédié revienne sur l’explication de ce concept, car ceux qui l’ont galvaudé, s’en vont et que ceux qui arrivent, en fassent leur refrain de vie et leur cheval de bataille.

Manifestons ce chauvinisme à l’ivoirienne, ça ne tue pas, mais revigore. Le président Ouattara qui veut réécrire la constitution, il faut qu’il mentionne en lettre capitale, le concept d’ivoirité.

                                                                       Joël ETTIEN

                            Directeur de publication : businessactuality.com

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