Côte d’Ivoire : Ne faites pas de la guerre un plaisir et un festin.
Ne faisons pas de la guerre un plaisir car qui dit guerre parle de morts et de destruction en tous genres. Certains leaders politiques ivoiriens font de la guerre un délice et un plaisir, alors qu’elle n’est pas souhaitable pour ses effets collatéraux. Quand on parle de guerre, la liberté s’enfuit, les fusils et autres outils de chasse à l’homme reprennent leurs ignobles festins. Il ne faut pas faire de la guerre, un plaisir, un festin.
Quand ça commence, ils ont tous les oreilles et les yeux fermés, seuls comptent à leur entendement, la guerre parce qu’un tel arrive pour occuper le fauteuil ou un tel veut le garder, tout en oubliant l’essence de la vie, la protection de l’humain et l’amélioration de sa condition de vie. Ça ne sent pas bon en Côte d’Ivoire, mais quand ça commence, on dit un tel aime trop parler, mais c’est au regard du passé qu’on construit l’avenir, mais hélas, les politiques ivoiriens, oublient ce passé lugubre pour construire un avenir noir et triste. Non, il ne faut pas jouer à cette destruction massive pour revenir oublier les morts sacrifiés.
Le passé ne leur dit rien et pour garder des privilèges, chacun a encore chez soi, des fusils, des armes pour revenir faire ce qui s’est passé en 2010. 2010, n’est pas encore entré dans un siècle et ils ont tout oublié pour refaire les mêmes choses. On avait annoncé plus de 3000 morts pour un seul individu assis sur un seul fauteuil qui n’a pas reconnu ces vies sacrifiées et ils vont reprendre la bêtise humaine.
Vos discours ne sont rassurants pour dire que vous êtes dotés d’une petite dose d’amour pour ce pays et ses ressortissants, parce qu’une nouvelle élection présidentielle arrive. On ne cherche pas à argumenter ses acquis et on panique en répondant du tic au tac.
L’opposition veut jouer prudence, le pouvoir veut montrer ses muscles, mais pour qui, à la fin? Si c’est pour les ivoiriens, ils les ont assez servis de tristesse, ils veulent quoi encore? La vie n’est plus agréable en Côte d’Ivoire quand on s’approche d’une nouvelle élection, mais alors, qu’ils transforment ce pays, en une monarchie, une tribu et qu’on abandonne ces calques à l’occidentale qui pourrissent la vie des ivoiriens. Quand ça commence, on dit que l’étudiant aime trop palabre, on les contraint au silence pour les rendre inoffensifs. Quand ça commence, on dit que l’Ivoirien aime trop palabre aux mains nues pour se faire fracasser, mais diantre, tenez compte de ces milliers d’innocents qui ne sauront où aller et où donner de la tête.
Un peuple si doux, on le transforme en chair en canon si ce n’est son sang pour servir de rivière. Pardonnez, pour cette fois-ci, pardonnez, faites tout, mais mettez au milieu de tout, l’existence humaine qui produit et paie ce qui vous rend si riches pour vous transformer en loups dans cette bergerie.
Chaque leader est pris en otage par son entourage et pourtant ce sont ces leaders dont on croit soucieux du développement qui viennent attrister le monde pour aller cacher sa famille ailleurs. Aimez, aimez un jour ces ivoiriens qui vous laissent vous enrichir illicitement sans appareil de mesure et meurent dans la misère de la vie chère.
Si votre liberté n’a pas de prix, celle des autres devrait en avoir, alors un peu d’amour, toujours l’amour au centre de tout. Tentez de leur offrir cet amour, vous les tiendrez à vie. Essayez et vous m’en donnerez des nouvelles.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com