Que deviennent les GORS?INVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Où sont passés les GORS?

GORS qui signifie Gbagbo ou rien, a été proclamé par le gardien du temple le défunt Sangaré. Où sont-ils passés?

Où sont passés les GORS?

Comme quand le président Bédié à son élection voulait mettre en place le CNB (Le cercle national Bédié), le président Gbagbo aussi, en a eu le substitut du FPI et tous ceux qui se reconnaissaient en lui et ont battu le pavé pour influencer sur le cours des audiences, ont utilisé le terme : « GORS » pour se galvaniser.

Certains, à cette période avaient adopté une témérité et parfois d’une virulence verbale. Ils ont fait ce qu’ils pouvaient pour que le président Gbagbo soit acquitté mais toujours confiné. La toile respire depuis cette libération provisoire.

Ce à quoi nous assistons, ce sont de clans d’injures et de désinvoltures qui sont créés sur les réseaux sociaux. On a la nette impression que le combat hautement politique menée à cet effet que nous avons salué, maintenant ce sont des clans de rivalité qui arrosent la toile. Comme si celles qui animent ces groupes étaient rémunérées pour enflammer telle ou telle, c’est l’image oh combien mystique de ce que l’injustice a fait au président Gbagbo, de Gbagbo lui-même.

Il n’est pas sorti de prison, mais le constat de la baisse de tension est visible. Le coronavirus peut-il justifier cette invisibilité des actes de ces GORS ?

Silence radio

Depuis que le président Gbagbo et M. Affi N’guessan se sont rencontrés, c’est quasiment silence radio. Nous voudrions savoir le fond de ce silence.

Certains qui étaient plus virulents comme les Jhonny Patchéko, Gouza, Alain Toussain, Abel Naki, Willy Bla, Léontine Topo, Christine Zékou et j’en passe, que deviennent-ils ?

Parmi eux, l’emprisonnement du président a servi de fonds de commerce et ils ont apparu au premier plan pour retourner leur veste pour aller se jeter dans les bras des bourreaux de leur leader.

Ce n’est pas parce que le président Gbagbo et Affi se sont rencontrés que le combat est terminé, bien au contraire, c’est maintenant qu’il faut l’adapter aux circonstances immédiates, parce qu’il est question du rassemblement des courants qui ont failli miner le FPI et des élections présidentielles à venir. Quand on n’a pas coupé la tête du serpent, il ne faut pas crier victoire trop tôt.  

Le combat n’est pas encore terminé, les GORS

Qui leur a dit que le président Gbagbo a retrouvé l’entièreté de sa liberté ? Pourquoi transformer les groupes créés sur les réseaux sociaux qui galvanisaient en des clubs de soutien au lieu de servir du bon plat, ce sont des attaques, des injures et tous ceux qui avaient pris fait et cause pour cette injustice, qui s’informaient à partir des messages sur ces groupes, où les mettre ?

Non, il faut revenir à la case départ, le président Gbagbo n’est pas encore libre de tous ses mouvements et c’est maintenant qu’il faut battre le fer car il est encore chaud. Logiquement, il n’y a plus de palabre puisqu’il a reçu M. Affi N’guessan qui semblait poser problème pendant la lutte, si telle était l’idée qui animait tous ceux-là de voir le président Gbagbo retourner dans son pays, encore que certains le voyaient sur le trône du pouvoir, le parcours reste encore long.

Si le président Gbagbo est devenu un esprit, un grand c’est en grande partie à ceux-là qui sont entrain de baisser les bras ou trahir les autres pour se retrouver avec des miettes, c’est maintenant qu’il faut mener la lutte, le parcours reste encore long. Taisez les rancœurs car on se bat au chevet d’un père confiné et qui reste encore confiné.

                                                                          Joël ETTIEN

                     Directeur de publication : businessactuality.com

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