Où va le pays ?INVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Où va ce beau pays ?

Où va ce beau pays qui a tout donné et qui continue de saigner? Les ivoiriens se promènent avec la peur au ventre car ils ne se sentent plus en sécurité, les droits élémentaires se trouvent être bafoués, le climat peut à tout moment exploser et on regarde ailleurs et pourtant la solution est à portée de main, c’est-à-dire, créer un vrai cadre, sincère pour se parler en frères, harmoniser et temporiser toutes ces craintes. La méfiance est trop présente dans le quotidien et il ne le faut pas. Peut-on faire le bonheur contre le gré de ceux qui sont supposés être les bénéficiaires ?

Que faire pour ce pays ?

Il faut arrêter de mécontenter et de favoriser la mort gratuite des ivoiriens à cause d’une opposition qui se cherche ou d’une recherche ou d’un maintien au pouvoir. Les ivoiriens sont perdus parce que la politique appliquée, est diversement partagée et le droit humain ne suit pas. La Côte d’Ivoire souffre et tout tourne en dérision. Il faut appliquer le droit à tout le monde et encourager tous, à la joie dans le partage de la joie.

Lors de son passage sur une chaine de télévision, M. Adou Richard, le procureur de la république a reconnu les faits barbares et cruels perpétrés sur le territoire ivoirien avant et pendant les élections précédentes, et que les auteurs circulent donnant l’impression que cette justice serait à deux vitesses.

L’atmosphère n’est pas bien en Côte d’Ivoire. Les résultats étriqués qui se sont suivis pendant cette élection, ne doivent pas et ne peuvent passer sans s’arrêter pour jeter un coup d’œil dans le rétroviseur.

Les ivoiriens ne sont plus heureux de circuler dans leur propre pays et cela à cause d’une politique appliquée. Si l’opposition montre des signes d’incohérence, ce n’est pas une raison pour que l’injustice et la cruauté deviennent des lots à supporter par beaucoup qui ne se retrouvent plus dans cette politique qu’ils interprètent de deux vitesses.

Le président ancien-nouvel élu, M. Ouattara sait que la violence fait trembler ses branches et le vent n’est pas prêt de s’estomper, si rien n’est fait, dans le calme. Le débordement risque d’embraser le pays. C’est pourquoi, il faut songer à créer, un cadre national initié volontairement et de manière sincère, par le pouvoir qui a tous les leviers et les pouvoirs régaliens, parce qu’il est sorti vainqueur de tous les luttes, une rencontre entre les acteurs politiques, du moins avec ceux qui restent. Mais peut-on accepter de vivre dans un pays où la prison est devenue, le refuge de chaque citoyen ?

 Est-ce que la prison peut-elle être, une école de correction ? Contraindre les gens à passer tout leur temps en prison, peut-il résoudre des irrégularités et inégalités sociales ? Pourquoi, ce qui se passe de bien chez les autres, est proscrit en Afrique et en Côte d’Ivoire singulièrement au regard de ce qui se passe sur le terrain ?

Il faut libérer les énergies pour les mettre au service du développement du pays. La plupart de ceux qui vaquent à leurs occupations, ne le font plus dans la joie et la gaité et pourtant, il leur faut cette joie-là.

Les propos qui suivent tous les jours, sont des ordres à aller à la guerre, comme s’ils n’ont pas tiré les grandes leçons de ce que les leaders politiques ont contribué à faire subir aux ivoiriens. Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, il suffit de vouloir dire quelque chose qui ne rentre pas dans la satisfaction d’un camp, c’est la foudre. La liberté d’expression a cédé le pas sur la protection d’un pouvoir qui ne veut pas de bruits et qui occasionne des douleurs au quotidien.

L’opposition qui, dans ses démarches, semble être dans des compromissions, ne garantit plus d’espoir et le pouvoir aussi, ne fait rien pour harmoniser les donnes et les ivoiriens marchent dans l’ombre de leur peur, sans joie pour la plupart et la vie est devenue morose.

Il faut libérer les prisonniers politiques, surtout s’impliquer dans les démarches du retour sécurisé de tous les prisonniers (Gbagbo et Blé Goudé) et tous les exilés. Le président Ouattara, pourra-t-il gouverner un seul côté dans un pays où tous ses compatriotes se regardent en chien de faïence ?

                                            Joël ETTIEN

         Directeur de publication : businessactuality.com

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