Suggestion faite à madame GbagboINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Où va madame Gbagbo Simone ?

Comment madame Gbagbo Simone est-elle perçue politiquement sur le terrain ? Des voix s’élèvent pour porter un regard sur les activités politiques de celle pour qui, des clubs de soutien se créent sur la toile, pour lui apporter leur soutien à travers des pagnes, comme symbole de combat politique. Madame Gbagbo n’arrive pas à élucider sa position politique sur le terrain et ses déplacements sont ambigus. Elle va où?

Madame Gbagbo dans l’isolement politique ?

On ne sait plus où la mettre. Elle n’est nulle part politiquement. Elle n’est dans aucune plateforme, encore moins dans son propre parti politique le FPI. Elle roule pour qui et pourquoi cet isolement ?

Comme on le dit souvent qu’on ne libère pas un prisonnier politique, mais on le réhabilite, est-ce que madame Gbagbo n’a pas contracté des contraintes avant de recouvrer la liberté qui l’empêcherait de se mouvoir ?

Au moment où on l’attend à prendre position sur des tournants importants la vie politique ivoirienne, elle brille par son absence. Pendant les élections législatives, au moment où la bataille était rude où, elle pouvait apporter par exemple son appui à son parti, elle s’est absentée pour aller où, on ne sait pas. Si elle se comporte de cette manière, c’est normal qu’on lui prête des intentions de dealer avec le pouvoir.

On ne sait pas si elle est désormais dans le social ou si elle est toujours dans la lutte politique, mais elle s’oriente vers des terrains, loin du terrain politique. Pourquoi, elle a du mal à exprimer sa position ? Elle n’est cependant pas obligée de faire de la politique si elle ne s’y sent plus.

Madame Gbagbo s’est déguisée en pompier pour aller soulager des victimes de l’écroulement des immeubles, rôle dévolu à des associations humanitaires, serait-elle devenue la mère Simone, la généreuse, la sensible et non la femme politique que tous les ivoiriens, le lui attribuent ? Au lieu de critiquer le gouvernement qui se dit ne s’être pas concerné par les entrepreneurs qui construisent des immeubles fragiles, elle préfère jouer le rôle des pompiers, qu’elle crée une ONG ou une fondation de bienfaisance.

Elle crée le trouble dans l’esprit des ivoiriens qui s’en éloignent d’elle et c’est grave pour une ancienne combattante et qui se perd dans ses pédales. Elle s’oppose à toutes les décisions du comité central du FPI soutenu par le président Gbagbo, fondateur de ce parti politique qui a été au pouvoir et qui doit logiquement faire son bilan dans ce trouble que la Côte d’Ivoire traverse car elle ne peut pas s’en dérober, elle a été complice, comptable de la gestion du mandat de son mari.

Si madame Gbagbo ne mêle pas des versets bibliques à ses discours politiques, elle va distribuer du sucre, des pagnes et s’éloigne de la ligne politique de son parti, le FPI. Est-elle encore dans le FPI ? Elle sait très bien qu’en politique, le double jeu ne paie jamais. Son mari, du moins le père de ses jumelles, n’est pas encore sorti de prison, pourquoi, elle se comporte de cette manière ?

Faut-il encore mêler la politique aux sentiments ? Elle ne trouve pas que les ivoiriens ont assez payé de leurs atermoiements, il faut qu’elle soit claire pour éviter d’enfoncer les ivoiriens dans sa lutte rivale sentimentale. Les ivoiriens sont fatigués de ces attitudes ambiguës qui froissent et retardent le combat politique. Aujourd’hui, le pouvoir a réussi à édenter toute l’opposition quel rôle peut-elle jouer au lieu de trainer ceux qui espèrent en elle dans le flou.

Elle veut quoi à la fin et voilà que certains journaux estiment qu’elle s’éloigne du champ politique et elle va où ? Dans ce cas, elle a deux choix, soit créer son propre parti ou rendre officiellement sa démission. Son fils Michel Gbagbo a été candidat à Yopougon, elle n’a rien fait pour l’aider et Michel a été élu et qui va prendre la direction du parti de son père. Pour la fin, d’une brave combattante qu’elle a été, c’est dommage et triste de ce double jeu qui la fait perdre et qui la fait perdre. Elle aura vécu hélas inutile car c’est la fin qui justifie les moyens et sa fin est illisible.

                                                            Joël ETTIEN

        Directeur de publication : businessactuality.com

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