Côte d’Ivoire: Pour des élections apaisées, les animateurs des réseaux sociaux ont un grand rôle à jouer.
Les directs sur les réseaux sociaux vont commencer à faire rage à la suite des annonces des candidats aux élections d’octobre 2020 et c’est tant mieux, cela montre bien que les ivoiriens maîtrisent les outils de leur temps, mais il faudrait éviter de lancer des appels mortifères. Au lieu d’enflammer les cœurs de haine, de vengeance, les animateurs de ces canaux, doivent plutôt, semer l’amour, la joie entre les ivoiriens qui sont tous demandeurs.
Les réseaux sociaux pourront jouer un rôle de relais dans ces élections de 2020
Les ivoiriens sont tellement forts qu’ils maîtrisent les réseaux sociaux que ceux mêmes qui les ont inventés. Un peuple aussi formidable, il faut le soutenir à s’en sortir. Il y a trop de talents en Côte d’Ivoire, qu’il suffit de les encadrer efficacement pour qu’ils produisent des performances.
Quand on connait un domaine, il faut savoir l’utiliser pour cela puisse être rentable et profitable. C’est pourquoi, il revient aux ivoiriens dans leurs directs, de savoir raison garder pour éviter que le pays s’embrase. Les politiques ivoiriens sont parfois des hommes et des femmes, qui ne regardent midi à leur porte et ne mettent pas l’intérêt de la jeunesse pour l’aider à se promouvoir.
Quand un parti politique est bien organisé, il peut générer des emplois. Au PDCI RDA seul, avec le nombre de ses patrimoines, il pouvait créer de l’emploi dans la gestion et l’entretien de tous ces patrimoines, mais, il faut toujours cotiser et on presse à la cotisation, pendant qu’il y a plusieurs jeunes au chômage que le parti pouvait encadrer et soulager.
Au FPI, au lieu de faire tout le temps, palabre, voilà un parti qui a géré les affaires de ce pays, 10 ans durant, qui devrait avoir aussi, des ressources pour aider certains de ses militants à se prendre en charge et bien, non, ils sont tous, dans des querelles improductives.
Au RHDP, ils sont au pouvoir et font ce qu’ils peuvent. Ils s’occupent de certains des militants de leurs bases. C’est là, où on ne trouve pas trop de cybers-activistes. Ils ne font que venir pour commenter.
Dans le camp de Soro et de Blé Goudé, le réservoir des savoirs informatiques, mais pour une fois, qu’ils mettent tout leur savoir, dans l’unité, la construction de la cohésion nationale. Dans les directs, il faut modérer les propos. Il n’y a pas d’ennemis, mais des adversaires politiques.
Les réseaux sociaux, parc de frustrations en cette période des élections
Ces temps-ci, on entend trop des diatribes, des injures, sur les réseaux sociaux et cela n’honore pas l’image des ivoiriens. Ce n’est pas parce que la parole est libérée qu’il faut la contourner pour des règlements de comptes.
Les élections présidentielles approchent. Les candidats s’annoncent. Des peurs et des craintes, vont commencer à s’emparer des ivoiriens, les animateurs des réseaux sociaux ont ou auront un grand rôle à jouer. Il ne faut surtout pas prendre des positions à jeter de l’huile sur le feu. On peut tout faire, mais il faut contribuer à l’éducation et à la formation des populations et cela passe par ces canaux.
C’est pourquoi, nous voudrons inviter tous ceux qui seront commis par les différents candidats à penser à l’harmonie, à la quiétude et à l’amour entre les ivoiriens. Aujourd’hui, les réseaux sociaux ont un grand rôle dans la vie des ivoiriens, en faire bon usage pour la construction et participer au développement de ce merveilleux pays, chacun y gagnerait.
Les élections seront passagères. Rendons les apaisées. le pays doit demeurer et pour ceux qui nous autres qui n’avons d’autre endroit où aller, la Côte d’Ivoire est la prunelle de nos yeux et s’il vous plait, ne la marchandez pas. Participons à son développement.
Dans une compétition, il y a toujours un perdant et un gagnant et ce n’est pas la peine de se donner la mort pendant les familles des candidats sont à l’abri.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
