corruption, rue d'Abidjan bondée de véhiculesA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: pour fuir les débats, certains politiques ivoiriens, exigent des diplômes.

Ce ne sont pas les diplômes qui font les hommes, mais les hommes qui font la vie.

Les diplômes remplacent les points de vue…

Nous lisons depuis un certain moment, que certaines personnalités politiques ivoiriennes, exigent des diplômes à d’autres avant de les rencontrer sur des plateaux d’émission.

Quand est-ce que les politiques comprendront que le débat ne réside pas en ces fantassins de mesure. Le débat aujourd’hui réside en comment faire et avec qui, pour éclairer l’opinion. S’éterniser sur ces détails, serait synonyme de faiblesse et d’échec.

Le président Houphouët disait que dans la vie, on ne juge pas au départ mais à l’arrivée. Pourquoi se focaliser sur des détails nuisibles et inutiles pour retarder la recherche des solutions? Si pour rencontrer un leader, on lui exige tous les diplômes, entre-temps, ce dernier occupe des fonctions; dont on doit l’acculer ou le confondre? En quoi, les diplômes ont à avoir ?

La réaction des uns et des autres frisent l’impuissance…

Il y a des comportements qui frisent des aveux d’échec et de la distraction. Pour certains qui ont abdiqué avec les diplômes sans les mettre en valeur et ceux qui n’en ont jamais obtenu et dont leur combat sur le terrain a payé, qui est ou peut-être utile pour le développement du pays ?

Soit, on refuse d’affronter certains par manque d’arguments ou par peur que d’autres viennent sur les plateaux, étaler certains comportements de mendicité ou de roublardise, ce n’est pas tout qu’il faut étaler. Pour organiser une émission, on demande la permission à ceux que la production croit pouvoir tirer quelque chose pour enrichir le débat et permettre aux téléspectateurs d’en tirer des lignes d’éclairage sur des sujets bien précis. L’invité n’est pas obligé d’accepter l’invitation, encore moins à fixer ses conditions.

Ce sont des bassesses qui retardent l’évolution d’une société. Alors, est-ce les diplômes qui font l’homme ou le contraire ? Le problème que subit l’Afrique, c’est ce comportement qui fruste et dont l’intérieur est creux. Que dire de nos parents qui n’ont jamais mis les pieds dans les grandes universités et qui ont tenu, la société en équilibre et ces hauts diplômés qui sont venus tout détruire ?

Le problème d’exaltation des diplômes ne tient pas la route…

Ces argumentations ne tiennent pas la route. Soit, on refuse le débat, mais l’invité n’a pas besoin de fixer ses conditions, encore qu’il n’est pas le seul, en la matière. Participer à une émission, est une promotion personnelle et une occasion à se positionner. Nous estimons que c’est vraiment déplorable de nos jours d’entendre ces genres d’âneries, quand on sait que le pays se trouve dans des problèmes sérieux.

Pour quiconque a pratiqué le président Houphouët ou l’a lu, en son temps, il mettait des professeurs de philosophie à la tête des ministères des mines, de la science et il respectait scrupuleusement les planteurs et tous ceux qui contribuaient au développement du pays.

Si de nos jours, pour être crédible, il faut être bardé de diplômes, ceux qui tiennent ces propos, n’ont rien compris de la vie et de cette vision, découle leur manque de savoir à contribuer au développement du pays.

Il y a des auto-dicdates qui maîtrisent mieux leur domaine, faut-il le mettre dehors parce qu’ils ne sont pas instruits ? Et tous ces diplômés sans emploi ?

                                                                                    Joël ETTIEN

                    Directeur de publication : businessactuality.com  

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