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Côte d’Ivoire: Pour les élections à venir, il faut tenir compte de la vérité et de la réalité.

Deux mots retiennent mon attention et je voudrais les partager avec vous, car le monde à ce rythme risque d’échapper à beaucoup, il s’agit de la vérité et de la réalité. Ces deux mots donnent l’impression de se ressembler mais il y a une nuance.

Il faut tenir compte de la vérité et de la réalité pendant les élections futures

Que signifie vérité ? Vérité est un nom féminin, qualité de ce qui est conforme à la réalité. Que veut dire la réalité : nom féminin, caractère de ce qui a une existence de ce qui existe, comme chose. Un rêve peut devenir, une réalité.

Pourquoi, je voudrais m’appesantir sur ces deux mots ? C’est par rapport à ce qui se passe en Côte d’Ivoire à l’orée des élections qui approchent. Il faut se préparer mentalement pour éviter des crises d’AVC ou cardiaques.

A la vérité, le PDCI RDA et le FPI unis dans la sincérité et l’honnêteté, aucun échec ne peut les déboîter. Ils sont implantés partout et recueillent les pleurs, souffrances du peuple ivoirien. C’est une force de se rassembler encore, il faut que l’essentiel unisse la majorité, le pays. C’est une évidence.

A la réalité, il y a des forces en présence dont il faut prendre en compte. La réalité du terrain, est et peut-être une évidence. Le RHDP contre qui, les autres veulent se mettre ensemble pour le battre, ne va pas croiser les bras. Il va lutter contre vents et marrées pour garder son fauteuil, mais cette fois-ci, il faut éviter de faire couler le sang.

Dans la réalité, pour le moment, en dehors du candidat déclaré du RHDP, les autres, on ne les connait pas. Mais le RHDP a tous les pouvoirs en main. Il a le pouvoir régalien. C’est lui qui va organiser ces élections et en Afrique et partout ailleurs, il est très rare de voir un gouvernement organiser une élection et la perdre.

C’est le président Gbagbo à qui, les français avaient fait miroiter et briller des mirages pour finir, ils l’ont chassé à coût de bombardement et il a perdu, les élections qu’il avait organisées. Même si c’est aujourd’hui que Soro Guillaume comme il a le dos au mur, reconnait que c’est lui qui a gagné les élections en 2010. C’est trop tard.

La vérité est tangible, mais la réalité peut en être autrement, c’est pourquoi, chacun doit se murer l’esprit pour éviter de sombrer dans des excès pour retomber dans la chienlit.

Qu’est-ce qui prouve que d’autres cadres et des non moindres, ne vont pas se candidater pour venir au secours du pouvoir, comme par le passé où, en plein décompte des bulletins, il y a eu des candidats, qui se sont empressés pour reconnaitre la victoire du président Ouattara ? Tout est possible, donc au regard de plusieurs facteurs, des surprises peuvent ressurgir. Il faut assumer et éviter le pire aux ivoiriens.

On peut tout faire, mais il ne faut pas surtout occulter, l’essence de ces élections et épargner le pire aux ivoiriens car le poste de président de la république, n’est un banc, mais un fauteuil. Il est donc difficile de voir quelqu’un assis tomber comme sur un banc, où il suffit qu’un se lève sans avertir les autres, pour que tout le monde.

Les hommes passent, mais le pays reste, pensons-y.

                                                                  Joël ETTIEN

     Directeur de publication : businessactuality.com

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