Côte d’Ivoire: pourquoi Soro Guillaume méprise-t-il les journalistes ivoiriens de France pour quelqu’un qui veut devenir le président de la république?
Pourquoi Soro Guillaume exclue les journalistes ivoiriens de France, dans ses rencontres avec les médias ?
Soro rejette les journalistes ivoiriens, pourquoi?
Les journalistes ivoiriens résidents en France ont fait quoi à Soro Guillaume et qu’est-ce qui reproche à ceux-ci ?
Depuis que Soro reçoit les médias, il n’a jamais convié ses « frères ivoiriens de France », pourtant regroupés dans une union dénommée : « union des journalistes ivoiriens de France, UJIF » dont le président est M. Jean-Paul Oro. Qui peut mieux l’orienter à travers des questions dont les ivoiriens souhaiteraient entendre que les ivoiriens eux-mêmes ? Pourquoi se méfie-t-il de ces journalistes ?
De quoi Soro craint, s’il associait les journalistes ivoiriens de France à ses rencontres ? Pourtant ceux-ci pouvaient bien savoir davantage à communiquer sur son combat, si véritablement, il y est sincère. Est-ce son entourage qui poserait cet obstacle ou c’est Soro lui-même, qui ne veut pas sentir ses frères, considérant que ceux-ci, maîtriseraient mieux la souffrance pour le contredire ou ralentir ses ambitions ?
Pour son ambition future, Soro a besoin des hommes de médias
Pendant que tous les autres leaders politiques ou société civile de passage à Paris, font mains et pieds pour rencontrer les journalistes qui sont nombreux pour confronter leurs différents points de vue, c’est là que Soro, qui veut devenir le président de la république de la Côte d’Ivoire, fait des tris et piétinent, la fonction de ces journalistes. Si c’est un message qu’il voulait faire passer, nous lui disons qu’il est bien reçu et perçu.
De quoi Soro a peur donc pour s’éloigner au fur et à mesure de ces journalistes qui finiront par le prendre comme, un fuyant, quelqu’un de pas sincère, se reprochant sans nul doute, de certaines dérives outrancières que ces journalistes pourraient les lui relever ?
En faisant le constat, ce n’est point par regret ou par jalousie, mais simplement informer les ivoiriens de ce que Soro Guillaume, se méfierait des journalistes ivoiriens vivant en France. A le voir à l’aise devant les journalistes français, on a l’impression qu’il se sentirait mieux avec eux, pour éviter des questions des journalistes ivoiriens qui pourront le mettre mal à l’aise.
Bientôt la campagne électorale, et voilà que Soro méprise les journalistes ivoiriens
Nous allons rentrer dans la campagne où les différents candidats vont vouloir souhaiter les recevoir pour communiquer sur leur programme de société, c’est là que M. Soro Guillaume les piétine, les frustre et les déshonore.
Soro oublie qu’il n’y a pas de petit serpent et que tous les serpents sont venimeux ? Comment peut-il se comporter vis-à-vis de ceux-là qui sont capables de l’écouter et mieux transmettre à leurs lecteurs, auditeurs et téléspectateurs ? Depuis quand l’amitié d’un français tient à 100% ? Dès que les rapports de force changent, ceux-ci revoient aussi le contenu de leur amitié. Croit-il que ce sont les journalistes français qui inciteraient les ivoiriens à voter, parce qu’ils lui auront accordé mille interviews ?
Les journalistes ivoiriens qui représentent certains quotidiens et ceux qui dirigent leurs médias, n’ont pas faim de Soro, mais il fallait qu’il sache qu’avec ou sans lui, les ivoiriens sont nourris au quotidien d’informations et les traitent à temps réel.
Encore qu’avec l’avènement des réseaux sociaux, l’information circule à la vitesse réelle. L’image écornée de la Côte d’Ivoire, du fait des différentes crises, dont il fait partie des acteurs principaux est une prise de conscience qui préoccupe, ces journalistes.
Il ne faudra que son service de communication qui reçoit ses injonctions, les pousse à aller sur les réseaux sociaux pour faire du copier-coller. Cela ne fait pas d’eux des professionnels. Ils lui donnent rendez-vous dans pas longtemps.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
