Immigration en Côte d'IvoireA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Il faut aborder le problème d’immigration pour éviter des conflits.

Aucun problème n’est insoluble, encore il faut avoir le courage de bien lire le sujet, le comprendre et le résoudre. Le problème ivoirien est devant tout le monde et les ivoiriens se battent dans le vide sans vouloir le nommer pour tenter ensemble de le résoudre : l’immigration.

La genèse de l’immigration vers la Côte d’Ivoire

L’immigration est une source de richesse et l’aventure forme. N’a-t-on pas coutume d’entendre qu’un jeune qui a parcouru cent villages est l’égal, du vieux qui a vécu cent années ? Les problèmes qui sont devenus politiques entre les ivoiriens avec la complicité de la France, parlons-en.

 Peut-être qu’il voulait bien faire et surtout qu’il ne savait pas que les choses allaient évoluer pour le leadership, le président Houphouët Boigny, s’est voulu, le père de tous les africains et dans le souci de faire vite évoluer son pays, il avait fait une part belle, à ses voisins. On se rappelle que jusqu’en 1980, la Côte d’Ivoire n’avait pas encore de cadres pour amorcer son développement et les coopérants européens servaient dans toute l’administration, aidés par les béninois, sénégalais, guinéens. A cette époque, la population ivoirienne n’excédait pas les 3 millions d’habitants.

Le peu de pourcentage qu’on rétribuait au vieux, lui permettait de poser des actes et plutard, il atteint le miracle. Jusque-là ça va. Dans les plantations de cacao, il lui fallait aussi, de la main d’œuvre et beaucoup de ses voisins, ont été appelés à remplir ces tâches. Le président Houphouët avait plus intégré ses voisins dans le cœur de son système de gouvernance au point où, on trouvait des Mamadou Diarra, Thiam, et j’en passe. A aucun moment, il n’avait songé mettre des garde-fous pour protéger ou mettre des limites, de bon voisinage et de cohabitation saine.

Il n’avait pas protégé ses compatriotes, comme le font dans tous les pays du monde et plus tard, les enfants issus de cette vague d’immigrés se sont crus, dans leur droit, parce que les ivoiriens étaient tous tournés dans l’administration que d’aller travailler dans les plantations agro-pastorales.

Toucher le point de l’immigration

Qui peut aborder ce problème pour éviter qu’entre les ivoiriens et leurs frères venus leur donner un coup de main, sachent comment s’en tenir ? Ils tournent autour du pot et l’écart se creuse. Si, les ivoiriens en sont arrivés à ce constat, c’est bien de la faute du président Houphouët qui a été trop paternel et que son pays grandissant, la cohabitation devient aigue, difficile et conflictuelle.

C’est pourquoi, quand deux personnes se battent, c’est une troisième qui vient pour les séparer, il appartient aux nouveaux Hommes politiques qui arrivent, d’aborder ce problème, pour éviter de toujours retomber dans des conflits qui se transforment en guerre, alors qu’en réalité, il n’y a pas de problème.

Il suffit aux députés, sénateurs de proposer des lois pour sécuriser tout le monde et surtout les respecter dans leur application et la Côte d’Ivoire retrouvera, ses meilleurs et heureux jours. Il faut arrêter ces calculs politiciens basés sur des intérêts et régler les vrais problèmes pour donner une agréable vie aux ivoiriens à ceux qui pensent pouvoir s’épanouir, en vivant dans ce pays.

Aujourd’hui, parler d’étrangers en Côte d’Ivoire devient un délit. Il faut rassurer les anciens arrivés et les nouveaux qui arrivent et la vie sera meilleure.

Alors quel politique pourra avoir le courage, d’aborder ce sujet d’immigration sans heurter des sensibilités ? On l’attend !

                                                         Joël ETTIEN

                 Directeur de publication : businessactuality.com

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