religion, madame gbagbo au cœur des débatsA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: quand les politiques ivoiriens confondent leur combat politique à la religion, le peuple est troublé.

Peut-on confondre la lutte politique à la religion ?

Les politiques confondent religion et politique

Les ivoiriens sont en panne. Les ivoiriens sont en épave. Les ivoiriens sont étourdis. Ils sont occupés pendant que des envahisseurs, sont entrain de les occuper, les coloniser, les repeupler. Les leaders politiques, au lieu de réfléchir à des vraies stratégies, ils se rabattent sur la religion.

Madame Gbagbo en première ligne, confond la lute politique dont elle a été victime, sous les présidents Houphouët, Bédié, Gueï et maintenant sous le président Ouattara. Depuis son incarcération, elle embastille les ivoiriens par son histoire de Dieu et de Jésus, profitant des grandes tribunes politiques, pour évangéliser les militants.

Pour attaquer la Côte d’Ivoire, ce n’est pas avec la bible ou le coran, c’est avec des armes à feu. Quand elle avait été capturée dans son bunker, le premier acte fort que les rebelles ont posé, c’était de déchirer sa grosse bible et lui signifier, qu’elle a été prise, que son dieu vienne, la sauver. Quel miracle qui s’est opéré ? C’est de la bonne volonté du président Ouattara qu’elle a recouvré la liberté, ce n’est pas Jésus qui l’a faite sortir de la prison. C’est le président Ouattara qui avait jugé utile de la libérer pour désamorcer la tension vive qui régnait. Elle ne va pas quand-même comparé le président Ouattara à Jésus ou à Dieu ?

Pourquoi certains opposants feignent prendre les ivoiriens pour des idiots ou tocards ?

Si on ne libère pas un prisonnier politique, mais on le réhabilite, qu’elle ait ce courage de dire aux ivoiriens, le deal qui a sous-tendu sa libération. Ce n’est pas à elle de travestir le combat politique. Si elle veut abandonner le combat pour la religion, qu’elle le dise ou se taise.

A sa sortie, beaucoup ont cru, qu’elle allait prendre son bâton de pèlerinage, aller négocier avec les organisations internationales comme l’ONU, l’UA, l’UE, pour leur expliquer les enjeux majeurs politiques auxquels, la Côte d’Ivoire est confrontée. Non, elle ne le fait pas, et c’est des prêches, confondant les plateformes politiques en des édifices religieux.

Elle oublie sa grande part de responsabilité dans tout ce qui arrive aux ivoiriens. Les wê qui ont été tués, toutes ces atrocités que les ivoiriens ont vécu sous son règne, elle croit que ce sont ses prières, qui compenseront toutes les blessures.

Depuis quand, les présidents Bédié, Ouattara, même le président Gbagbo ont passé l’éclair de leurs discours à prêcher l’évangile quand il s’agit de mener la lutte politique ? Pourquoi, elle entraîne les ivoiriens, dans son impasse politique ?

On connait plein qui son devenus des pasteurs, ce qui ne lui est pas interdit, mais qu’elle ne mélange pas la lutte politique à la religion.

Les ivoiriens l’aiment bien, mais il faut qu’elle sache ses limites. Tantôt, elle rassure les ivoiriens du retour imminent du président Gbagbo, quand elle sait bien qu’il n’est pas interné pour des crimes, mais pour la politique. Pourquoi, avec tous ces éléments, elle n’a pas le courage d’aller droit au but ?

La religion ne résout pas le problème des ivoiriens

Aujourd’hui, tout le monde croit que si on ne prononce pas les noms Jésus ou Dieu, on va à l’enfer par la faute de certains leaders politiques ivoiriens, incapables d’affronter l’adversaire.

Elle sait aussi que les conditions d’une élection apaisée ne sont pas réunies. Cependant, elle encourage tout de même à y aller, s’apprêtant à se candidater. C’est dans quoi les ivoiriens sont-là ? Pourquoi ces dieux en question, ne cassent pas les audiences farfelues, les injustices, actionner le retour des exilés, la libération des prisonniers militaires et politiques ? L’espoir d’un peuple en souffrance comme la Côte d’Ivoire, ne réside pas, dans la profusion des paroles bibliques, mais dans les actes, qu’est-ce qu’elle propose ?

Aujourd’hui, dans une famille ivoirienne, il y a au moins deux à trois pasteurs. Dieu est devenu, une couverture et un fonds commercial. Pourquoi, ce sont ces derniers temps, que la connaissance de Dieu et de Jésus, ont ressurgi pour endormir la conscience collective ? Alors, il faut laisser la religion aux prêtres, pasteurs et la politique aux vrais politiciens.

C’est en cela que j’admire le président Ouattara, il est droit dans ses bottes et il n’a jamais failli dans sa mission. Ce sont les leaders politiques ivoiriens, qui se réclament, opposants qui mélangent la doctrine qu’il faut dénoncer.

Dans aucun pays du monde, aucun dieu, n’a livré des batailles politiques, ce sont des stratèges politiques patriotes qui s’en sont occupés.  

Madame Gbagbo n’est pas la seule dans ce cas, c’est parce qu’elle exagère que je l’ai prise pour exemple. Transformer les meetings, les réunions, les plateformes en des lieux de culte, est un crime. Pourquoi, les mosquées et les églises ont été construites ?  

                                                                                     Joël ETTIEN

                            Directeur de publication : businessactuality.com

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