le président Ouattara, le regard vers le futurA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Que veut le président Ouattara en ces temps de coronavirus?

Pourquoi c’est pendant le confinement que le président Ouattara prend des lois, que veut-il réellement en ces temps de coronavirus ?

Est-ce le temps de prendre des lois, monsieur le président Ouattara?

 Que valent les lois ou projets de loi que le président ivoirien prend à chacune de ses sorties au moment où il demande à tout le monde de rester chez soi ?

Que veut réellement le président Ouattara au moment où la pandémie coronavirus sévit et tout le monde entier est contraint de rester chez soi pour éviter de le contracter ? A chacune de ses sorties, il prend une loi et disparaît. Ce dont les ivoiriens ont besoin, ce ne sont pas des lois, mais des médicaments et des hôpitaux équipés pour en venir à bout de ce virus. Encore que les chiffres que le ministre de la santé donne ne sont pas réels, pourquoi M. Ouattara se montre insensible, après avoir récité le même discours que le président Macron ?

Son avant dernière sortie, il a nommé deux présidents d’institution et il a disparu et hier mercredi, il est revenu, pas pour consoler ses compatriotes qui ne savent pas où mettre de la tête, mais pour prendre encore des décrets. C’est bien, mais revenons sur les prisonniers libérés. De quoi il a peur M. Ouattara si les prisonniers politiques et militaires recouvraient la liberté ?

Libération des certains prisonniers

M. Ouattara a pris un décret pour favoriser la sortie des petits délinquants et des délits mineurs, comme les microbes qui vont reprendre encore leurs actes cruels, au lieu de libérer les vrais prisonniers de droit commun. C’est comme il a parlé mais il n’a rien dit.

Ensuite, il a pris d’autres décrets suicidaires pour lui-même ou pour son candidat. Pour être candidat désormais, il faut débourser 50 millions et on ne peut les restituer qu’à celui qui aura obtenu 5% d’électeurs en se faisant parrainer.

M. le président Ouattara, il faut considérer un seul jour les ivoiriens même si vous ne voulez pas leur témoigner de la solidarité et de la compassion. Vous ne pouvez pas dire à votre population de rester à la maison, et vous ne vous rendez pas sur le terrain pour soulager le personnel soignant qui n’est pas payé depuis des mois, ce sont des lois que vous prenez. Et la vie de ces ivoiriens dont certains sont déclarés positifs ?

Quand lui-même M. Ouattara forçait la porte pour être au palais, vous avez payé combien et qui ont été ses parrains comme condition exigée pour être élu président, si ce n’est pas la France et l’ONU ? Comment de 20 millions, il fait passer la caution à 50 millions, en ces temps si difficiles ? N’est-ce-pas favorisé le vol, la corruption ?

L’enrôlement façon président Ouattara continue…

Pendant qu’il demande à toute la nation de rester à la maison, le président Ouattara continue de faire enrôler dans les zones qui lui semblent acquises pendant que l’opposition suit et obéit aux consignes de confinement que lui-même a dictées à la nation ivoirienne.

C’est cette politique de deux poids deux mesures, qui donne raison de qualifier son régime de dictatorial. On ne peut pas demander l’arrêt total de toute activité et lui, parce qu’il est président, vient imposer des lois ou projets de lois. Ce n’est pas parce qu’il se croit majoritaire aux deux chambres, qu’il va outrepasser les consignes pour imposer son diktat à l’opposition.

Dans l’état actuel des choses quel candidat en dehors du rhdp peut avoir même 1% puisqu’il a tout bouclé ? 50 millions, n’est-ce pas une autre porte ouverte au vol ? Comment payer si cher pour devenir président de la république ? A quel moment le président qui sera élu restituera cet argent emprunté, si ce n’est pas pour officialiser les détournements de deniers publics ?

Cette manière de faire de la politique imposée par M. Ouattara à un moment où tout le monde demande par mesure de prudence, de rester à la maison, n’est pas sérieuse.

Est-à-dire qu’à la reprise, les rues bouilleront puisque nous serons à la veille de la date des élections présidentielles ?

                                                                                Joël ETTIEN

      Directeur de publication : businessactuality.com

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