Côte d’Ivoire: Qui est vraiment l’incarnation du mal dans la politique ivoirienne?

 Qui incarne le mal dans la politique ivoirienne aujourd’hui avec l’usure du temps ?

Politique ivoirienne: à qui la faute?

On a fait croire que les présidents Bédié, Guéi et Gbagbo, étaient l’incarnation du mal dans la politique ivoirienne, de quoi la Côte d’Ivoire a l’air aujourd’hui ?

Qu’est-ce qu’on n’a pas dit sur les présidents Bédié, Guéi et Gbagbo ? Concernant le président Bédié, le père des douze grands chantiers de l’éléphant d’Afrique, on lui disait qu’il buvait trop et qu’il était trop xénophobe et ivoiritaire et dans un complot, il a été renversé et comme cela n’était jamais arrivé en Côte d’Ivoire, les mêmes ont poussé à la liesse populaire. Il n’y a pas eu de sang coulé.

Ensuite, arriva le Général Robert Guéi, qui très courageusement a balayé les rues et failli nettoyer les esprits. Mais mal lui prit de se candidater et la suite, c’est la mort. Une mort qui coud les bouches de ceux qui l’ont commanditée. Le Général Guéi n’est plus pour voir ce qui se passe, mais nous sommes témoins.

Enfin, arrive le président Gbagbo. Le peuple a dansé et il a tout fait pour protéger l’ivoirien, mais hélas, l’ennemi n’était pas rassuré. Une rébellion s’empare de son pouvoir et il en a tenu jusqu’au jour où la France et son armée, sont venues tuer des pauvres ivoiriens et bombardèrent la résidence consacrée aux présidents et il fut déporté à la Haye, une prison coloniale. Tout ça pour installer le président Ouattara.

La résistance de Laurent Gbagbo

Dans sa lutte ou sa résistance, il y a eu des grabuges et beaucoup continuent d’en faire les frais. Les prisons sont encore bondées de citoyens privés de liberté d’expression. Les morts continuent et les vivants subissent encore les lois de la souffrance.

La résidence du président n’a pas été dans les priorités du gouvernement, pour sa reconstruction et le président Ouattara fait de son domicile privé, celui du président. C’est comme, le président Macron refusait de dormir à l’Elysée et les français acceptent cette injure, comme le président Trump refusait de dormir à la maison blanche parce qu’il a plusieurs luxueux immeubles. Ce sont des injures.

Toute comparaison faite, l’incarnation du mal ivoirien, n’est pas eux, mais M. Ouattara qui refuse de manifester son amour à ce peuple. Il n’a tenu aucune promesse et aujourd’hui, pour peu qu’un bruit provienne de quelque part, des arrestations arbitraires sont engagées et c’est la prison.

Nous traversons une crise mondiale due à la pandémie du virus Corona où tout le monde se bat à l’unisson pour trouver les moyens, le président Ouattara disparait avec tout son gouvernement pour ne laisser que deux, les ministres Hamed Bakayoko, Aka Aouélé qui en voulant trop bien faire, la communication n’a pas suivi et c’est la panique.

Aucune pandémie n’était venue débrayer les trois autres qu’il a remplacés, mais il est introuvable le président Ouattara. Quand c’est pour venir signer des décrets de nomination à des gens qui lui sont acquis pour tripatouiller ses élections, il apparait et après, hop, il disparait.

La patience ivoirienne semble être à bout et les signes annoncent la prise de conscience collective si rien n’est fait, mais on me dit que c’est un peu trop tard, moi je dis le contraire.

Ouattara peut-il être bien vu dans la politique ivoirienne

Le président Ouattara peut encore se racheter, en posant des actes forts allant dans le sens de la majorité s’il veut sortir avec les honneurs. S’il ne veut plus rester président de la république.

Aujourd’hui, aucun chef d’état n’a les yeux ouverts pour venir au secours d’un collègue. La crise sanitaire, les retient tous et personne n’en verrait ses soldats aller contracter le virus.

Malheureusement, tout part tellement vite aujourd’hui, que le président Ouattara a fait revenir la nostalgie de ses prédécesseurs dans le cœur des ivoiriens, au point où, s’il y a une élection propre sans tricherie, il la perd.

                                                                                        Joël ETTIEN

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