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Côte d’Ivoire: Qui n’a pas intérêt à ce que les élections se tiennent en octobre 2020?

Qui de l’opposition ou du pouvoir, ne veut pas aller aux élections d’octobre 2020 et qui encouragerait le désordre sur le territoire ivoirien, à partir des manifestations éclatées, dans l’espoir de créer les conditions d’une transition ? Certains ivoiriens ne sont pas d’accord avec la candidature du président Ouattara et des révoltes se sont opérées sur toute l’entendue du territoire national et les réseaux sociaux enflamment la vue souvent par des montages et des images vétustes et affreuses. Les réseaux sociaux fatiguent la diaspora.

Les élections d’octobre 2020 ne sont-elles pas risquées ?

L’opposition ivoirienne demande au pouvoir de remplacer le président de la commission électorale indépendante la CEI, au président Ouattara de surseoir à sa candidature. Mais cette opposition a négocié pour rentrer à la vice-présidence, M. Siaka au titre du PDCI RDA, un représentant du FPI et la cour africaine des droits de l’homme et du peuple, a supplié le pouvoir d’intégrer dans les commissions locales, des représentations de ces partis politiques ce qui serait en cours.

Cette doléance a été prise en compte par le pouvoir. Ce qu’il faut aussi intégrer dans nos analyses et sans émotion, c’est ce que les pays africains, ne sont pas libres de tous leurs mouvements politiques, sinon, ils n’accepteraient jamais que des organisations internationales et des pays, financent leurs élections. Alors, ces pays ont donné leur argent pour cette élection et l’opposition croit pouvoir faire fléchir le pouvoir, travers des manifestations à relent de soulèvement populaire. La journée du jeudi restera dans les annales, considéré de jeudi noir à cause des résultats où il y a eu mort d’hommes et des dégâts importants à déplorer.

Enfin, tout le monde attend ces élections pour passer à autre chose, comme le disait, un français en activité à Abidjan. Du côté du pouvoir, si tant qu’il serait paniqué, comment explique-t-on le silence du président Ouattara qui ne se prononce pas, ni par communiqué provenant de l’armée ou du palais. Une révolte est toujours à prendre au sérieux, certes mais en l’état, tout le monde observe, jusqu’où atterrira la colère des manifestants.

Le PDCI RDA peut gagner les élections d’octobre face à Ouattara ?

Le PDCI RDA qui sait très bien qu’il ne peut pas gagner d’élection face à Ouattara, veut encourager une transition par la chienlit, comme ce qui se trame en ce moment où, ils vont commencer à tout brûler pour montrer à la communauté internationale que le pouvoir Ouattara est violent et antidémocratique, pour exiger une transition, nous fait remarquer, Julien T. un ivoirien qui est à Paris, opérateur économique, faisant la navette entre Abidjan et Paris, bloqué à Paris par le virus.

C’est le schéma qui tente de se dessiner sur le terrain. Au cours de leur réunion à la maison du PDCI RDA, l’opposition a lancé le mot d’ordre pour motiver ce qui se passe en ce moment sur le terrain et dont personne ne sait à quel moment, cela prendra fin. Le mot d’ordre a été respecté, mais largement. Les conséquences sont à déplorer.

Le président Bédié ne peut pas gagner d’élection, il le sait, poursuit, notre interlocuteur. Alors croyant faire plier le pouvoir du RHDP, il a mis en embuscade M. Thiam pour rentrer au pays pour assumer des responsabilités de haut niveau, quand cette transition aura lieu, nous dit un observateur de la vie sociopolitique ivoirienne.

S’ils obtiennent cette transition, soit c’est le président Bédié qui en assurera la présidence et M. Thiam comme Premier Ministre, ministre de l’économie et des finances pour rassurer la France qui croit aux compétences de ce dernier. Sa sortie à la faveur de la fête d’indépendance, n’est pas fortuite et a tout son sens maintenant.

Mais, est-ce que le pouvoir se laissera faire ?

Avec ce qui s’est ou se passe dans certains africains francophones où, on a assisté à des soulèvements populaires plus effrayants que les ivoiriens qui commencent aujourd’hui, tous les présidents sont restés, comme au Togo, pour ne citer que ce pays-là.

Pour l’instant, le pouvoir du président Ouattara observe tout en usant des forces de l’ordre pour maintenir l’ordre. Au même moment, si les élections ont lieu à la date du 31 octobre 2020, l’opposition serait-elle prête à y participer ? Le camp du président Gbagbo, n’a pas encore désigné le substitut pour que si le président Gbagbo, n’a pas pu être là, ce dernier puisse le remplacer.

Pour l’heure force est aux réseaux sociaux, dont les plus mordus, font des montages pour effrayer la diaspora qui n’a que cet outil pour suivre ce qui se passe réellement en terre ivoirienne, mais hélas, l’émotion prend souvent le dessus et les ivoiriens, souvent ne savent pas où donner de la tête, tellement les images, surtout des vidéos abondent, sur la toile. N’importe qui se croit expert et tout le monde fait des directs et on ne sait pas où se trouve la vérité.

                                                                 Joël ETTIEN

                   Directeur de publication : businessactuality.com

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