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Côte d’Ivoire: Il faut revoir les conditions de vie des écoles primaires, centre1 et Assamoa Christophe d’Abobo.

Les écoles primaires et élémentaires d’Abobo centre 1 et Assamoa Christophe, il faut accélérer les travaux, sinon que les élèves sont contraints de faire des cours à demi teintes et les instituteurs et leurs directeurs travaillent dans des conditions difficiles, pour un lieu censé léguer le savoir à la génération.

SOS pour les écoles primaires d’Abobo centre 1 et Assamoa Christophe

Mesdames Mobio Lydie et Amany Assoh Emélie, respectivement directrices des deux écoles que nous avons rencontrées, cet après-midi du mardi 26 janvier 2021, nous ont expliqué que les propriétaires des terrains, ont utilisé une grande partie de la superficie, de sorte que tout l’espace des deux écoles n’existe plus et les élèves se trouvent confinés, sans espace de jeux et de sport.

Les directrices, vont adresser un courrier officiel au Premier Ministre M. Hamed Bakayoko, maire de la commune d’Abobo, pour le supplier au nom de l’école, de donner des instructions pour élargir l’espace, occupé illicitement par d’autres riverains.

Sur les lieux, en effet, des commerçants sont posés à proximité et la musique distillée, envahit les classes, comme si ces élèves étaient dans un gymnase pour apprendre à danser et non pour s’instruire. Au nombre de près 600 élèves, les deux écoles ont été créées en octobre 1980 qui, malgré toutes ces difficultés, ont pu faire 100% à l’entrée en 6ème et 100% au CEPE, donc ce sont des écoles d’excellence.

Ce n’est pas la volonté qui manque à ces enseignants de prodiguer le savoir à leurs élèves, mais il serait souhaitable que le maire fasse déloger tous ceux qui ont abusé du terrain pour en faire sien, en bâtissant des maisons d’habitation.

Soit, on délocalise carrément ces deux écoles primaires qui sont rejointes par les maisons d’habitation, sinon ces enfants et leurs instituteurs, s’étouffent. Sur les 13 instituteurs, 12 sont des femmes, on comprend aisément, les raisons de la qualité et de l’excellence de l’enseignement, mais il faut pour les accompagner et encourager, revoir la proximité des bruits stridents que leur remontent, des bars, des commerçants qui distillent la musique pour attirer leurs clients.

Il faudrait aussi prévoir des toilettes, car comme elles n’existent pas, il leur est très difficile, élèves comme enseignants de se mettre à l’aise, au besoin. C’est terrible, mais une fois que l’information tomberait sur le bureau du maire, il y trouvera rapidement une solution qui soulagerait parents, élèves et enseignants.

                                                            Joël ETTIEN

                 Directeur de publication : businessactuality.com  

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