En Côte d'Ivoire, des malades fuient les hôpitauxA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire-Santé publique : quand des malades fuient les hôpitaux à cause du covid-19

Des malades fuient les hôpitaux à cause du covid-19, en Côte d’Ivoire.

Des malades désertent des hôpitaux par peur de se faire contaminer au Covid-19

De nombreux centres de santé ou hôpitaux généraux de la Côte d’Ivoire qui ne désemplissaient pas, connaissent ces temps-ci des taux de fréquentation en baisse. La raison, depuis l’avènement de la maladie à coronavirus ou covid-19 qui a mis le monde entier à ‘’ses pieds’’ et qui continue de semer tristesses et désolations dans des familles, des malades ont maintenant une peur bleue des centres de santé ou des hôpitaux généraux.

Un directeur départemental de la santé et de l’hygiène publique en service à l’intérieur du pays qui a souhaité garder l’anonymat dit avoir aussi fait le même constat. En effet, des malades rencontrés, sur un brin d’humour pour certains, expliquent qu’avec les symptômes du covid-19 qui se manifestent entre autres par la toux, la fièvre et les difficultés respiratoires, il n’est pas trop prudent d’aller à l’hôpital car, pour un simple accès palustre, le malade pourrait être suspecté d’avoir le coronavirus.

Pis, même de nombreuses femmes refusent d’accompagner leurs enfants à l’hôpital pour les vaccinations de routine pour les protéger contre des maladies contre lesquelles des vaccins sont disponibles depuis bien longtemps. Malgré les assurances des praticiens de la santé, les mamans semblent avoir pris de facon péremptoire, leur décision.

Le gouvernement ivoirien qui a certainement pris la pleine mesure de cette situation qui, si l’on n’y prend garde, risque de faire ressurgir certaines ‘’ vieilles’’ maladies, multiplie la sensibilisation. « Le covid-19 n’efface pas les autres maladies. Continue à respecter le programme de vaccination de tes enfants pour les protéger ». Ce message de gouv.ci est envoyé presque tous les jours à travers les réseaux mobiles, sur des téléphones portables.

 Vue l’ampleur de cette situation, d’autres canaux d’information comme les crieurs publics dans les villages, les radios de proximité et bien d’autres encore, pourraient être utilisés pour ne pas favoriser l’avènement d’une autre épidémie pendant que le covid-19 n’est pas encore maîtrisé. Un vieil adage bien connu ne dit-il pas que mieux vaut prévenir que guérir ?

                                                                                  Une correspondance de

                                                                   Konaté Moussa Kader, à Abidjan

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