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Côte d’Ivoire : Si Ouattara veut rempiler en 2025, que fera l’opposition ivoirienne?

Alassane Ouattara entretient le suspens

Si le président Ouattara veut se représenter à nouveau en 2025, qui peut l’effrayer? Le président Ouattara n’a peur de personne surtout de ces opposants mous, fébriles devant l’argent qu’il manipule à son aise et qui tient toutes les manettes du pouvoir, s’il veut rempiler, il a fait adopter une nouvelle constitution qui lui en donne droit. Ouattara connait le point faible des ivoiriens, surtout de ses adversaires. Ce sont des gens qui luttent dans leur salon, parlent trop, sont friands à l’argent et aux différents plaisirs, en tout cas, il les connaît.

Le président de la CEI dit partout où il passe que le nom du président Gbagbo ne sera point inscrit sur la liste électorale et on voit ces cadres dans des discours qui ne font pas inquiéter le pouvoir et si le président Ouattara désire rester, il restera et puis il n’y a rien comme disent les ivoiriens. loin de nous des supporters d’Alassane Ouattara, mais nous disons ce que nous entendons et voyons sur le terrain. C’est maintenant que l’expression, il n’y a rien en face, joue pleinement son rôle. Ouattara, qu’il soit dictateur, prend souvent des décisions dangereuses qui engrangent la nation sans consulter le peuple à travers ses représentants à l’assemblée nationale.

Comment peut-il de manière unilatérale décider que les pays viennent installer leur base militaire sur le sol ivoirien sans consulter le parlement et puis ça se passe comme une lettre à la poste. Il faut reconnaître qu’il est fort. Il crée sa propre musique et il la danse. Il a réussi à désorganiser cette opposition corrompue jusqu’à la moelle épinière. Comment comprendre ce manque de solidarité entre ces opposants et chacun se bat pour sa propre chapelle. Tant qu’il n’aura pas une nouvelle classe de cadres patriotes, aimant viscéralement ce pays, ce sont des pas mous qui n’effraient personne.

Qui ne sait pas que pour que la Côte d’Ivoire s’en sorte, il faut forcer la France à s’asseoir pour discuter sur ces vieux accords sclérosés, mais on est surpris, des dernières volontés de cette France qui met, qui elle veut à la tête de ce pays? Les Robert Bourgi viennent déculotter les manigances de la France dans le choix des présidents ivoiriens, et puis, il veut que les pauvres, fassent quoi? Et qui ne sait pas que tout se décide au Quais d’Orsay validé par l’Elysée pour déchoir les ivoiriens de leur volonté?

Aujourd’hui, voilà une aubaine, une fenêtre ouverte par les déclarations de Bourgi, mais quel opposant s’en inspire pour porter plainte à cette France? Ils sont tous assis dans leur QG se vantant d’intelligence mais opposés entre eux et par manque de solidarité et tenant compte de leurs propres intérêts, ils font le lit de leur adversaire, le président Ouattara. S’il voit qu’en 2025, un candidat sérieux peut sortir de cette opposition pour  fragiliser son camp, il se maintiendra encore et tout semble indiquer qu’il ne partira pas et qu’ il n’y aura rien en face. On leur a donnés un bon et beau pays à gouverner, au lieu de savoir partager, ils ont comploté avec le système et voilà, la misère qui est devenue le quotidien et comme leurs femmes ne vont pas au marché, ils ne peuvent pas comprendre que tout est devenu trop cher.

L’opposition ivoirienne est trop compromise, gourmande et muette. Elle est en complicité avec le pouvoir et qui en otage le peuple ivoirien qui souffre par la vie chère, avec l’avènement du woubisme et d’autres dérapages sociétaux qui entravent le bon fonctionnement de la société ivoirienne et ils sont assis chez eux pompeusement et certains de leurs militants les vénèrent comme des papes. Qu’ils nous disent que si demain Ouattara décide de rempiler, ils feront quoi?

                             Joël ETTIEN 

   Directeur de publication : businessactuality.com

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