Côte d’Ivoire: Si Tidjane Thiam arrivait dans la politique ivoirienne, que feraient les ivoiriens?
Est-ce que les ivoiriens seraient-ils prêts à accueillir Tidjane Thiam comme leur sauveur ou leur souffle douleur dans la politique? On a la nette impression que tout s’accélère au vu des sorties officielles du futur Thiam en terre ivoirienne, pour assumer ou occuper des hautes fonctions politiques.
Thiam fait-il son entrée dans la politique ?
Depuis qu’il s’est prononcé lors de la fête de l’indépendance, après l’adresse du président Ouattara, tous les regards sont tournés vers lui. Il avait été dit qu’il rentrerait dans le dernier gouvernement du président Macron, mais l’information s’est muée en une buée dans la glace.
Un cabinet s’est même formé, qui polie son image et il prend de temps en temps des positions magistrales et présidentiables. Lors des manifestations qui ont occasionné des morts d’homme, il a fait produire un communiqué de compassion, par son service de communication. Comme un féticheur, qui devant son autel de prière, attend l’arrivée de ses esprits pour rentrer en transe. L’homme affûte sa stratégie et se projeter au-devant de la seine politique.
Mais, est-ce que les ivoiriens seront prêts à l’accepter comme leur sauveur ? Dans le RHDP, on dit que tous ceux qui se masturbent sur place se connaissaient, le seul que les ivoiriens connaissent pas et qui ne les connait pas, s’appelle M. Tidjane Thiam. Il cherche ses grelots pour rentrer en transe et dire sa part de vérité. C’est vrai que l’homme est et l’a prouvé, un don de guérisseur économique et financier, mais est-ce que la Côte d’Ivoire a besoin d’un tel génie ? Il a été ministre sous le président Bédié et géré la grande structure des grands travaux, mais entretemps, le pays a évolué.
Est-ce que la Côte d’Ivoire est en rupture de paiement ?
Est-ce que la Côte d’Ivoire est déclarée faillite, pour faire appel à ce grand bosseur pour lui ramener de l’argent ?
Le problème de la Côte d’Ivoire est-il économique ou politique ? Je crois qu’il d’ordre politique, si oui, qu’est-ce que l’homme en sait en la matière ? Des crises successives que le pays a connues, il y a eu trop de fractures sociales, a-t-il encore les remèdes de la réconciliation ?
Mais s’il arrive, il atterrira dans quelle formation politique ? Le PDCI RDA de son grand-père et si c’est là sa destination, il occupera quel poste de responsabilité, puisque beaucoup de jeunes comme lui, sont en attente d’assumer ce qu’il veut faire. Il connait les ivoiriens sur quel plan ? Récemment le FPI d’Affi N’guessan, a laissé une petite phrase le concernant, en ces termes : « il n’est pas électeur, pour qu’il soit éligible. »
S’il est le choix de l’Elysée, alors, il marchera encore sur la constitution, puisqu’il n’est inscrit nulle part. Il n’est élu nulle part. Ils feront comment pour l’imposer ? Encore par la force ? L’homme se prépare et les ivoiriens regardent ailleurs, c’est quand, il sera là, qu’ils vont se poser des questions.
Ici, nous n’évoquons pas son identité, mais nous nous projetons dans l’avenir sous peu, puisqu’il est à la porte de l’aéroport de Port-Bouët, s’il arrivait à sortir de là, après avoir déposé ses bagages chez lui à la maison, il prendra la direction de quel parti politique pour se diriger vers le palais ? S’il est vraiment le vœu des français, ceux-ci, ont fini de régler les problèmes qu’ils ont créées dans ce pays ?
Ils sont nombreux ces problèmes au point où le président Ouattara peine à faire accepter sa candidature pour bon nombre de ses compatriotes, mais le plus urgent, c’est la réconciliation. M. Thiam n’a pas été acteur direct, mais s’il peut tout remettre en ordre de confiance pour rebâtir, une vraie nation, pourquoi pas ?
Peut-il être encore pire ? Tout ce qu’un banquier sait faire, c’est des emprunts pour réaliser alors que les recettes du pays sont-là. Alors que sous le président Ouattara, les ivoiriens font de la supputation qu’il aurait endetté ou du moins surendetté leur pays pour ces gros œuvres. Faut-il remplacer, un économiste, banquier par un autre ?
Ce n’est qu’une vision, encore moins de la prophétie, juste pour dire notre part de constat au cas, cela arriverait, nous en avions parlé.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
