Achy N'cho propriétaire de terrainINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Monsieur Achy N’cho, résident à Paris, a acheté un terrain à Abidjan qui lui a été exproprié par un libanais.

Achy N’cho a acheté un terrain à Abidjan auquel, il n’a pas droit, parce qu’un libanais l’aurait acheté et mis en valeur. Si maintenant le gouvernement doit arnaquer ses propres fils, que deviendraient ceux-ci, en Côte d’Ivoire ? L’histoire qui va suivre est tout aussi triste qu’un mort accidenté. Suivez mon regard.

Justice pour monsieur Achy N’cho

M. Achy N’cho réside en île de France depuis plusieurs années. Ivoirien d’origine, dans les années 1984, il apprend par le biais d’une annonce parue dans les médias, que le gouvernement ivoirien mettrait des lots en vente dans la commune de Cocody, le quartier le plus chic de la capitale économique ivoirienne, dans une section appelée : Bonoumin.

Il se prend un billet d’avion et descend à Abidjan au Grands Travaux, à l’époque dénommé, BNECT. Arrivée dans son pays, il est informé que c’est à Cocody Bonoumin, par les services de l’AGF (agence générale des finances.) L’information de la disponibilité du terrain est vérifiée et le service, envoie un agent l’accompagner voir le site et on lui attribue, 1000 m2, à hauteur de 3 000 000 frs. Nous sommes en 1984, donc c’est de l’argent.

Il paie donc sa redevance et on lui attribue le numéro : F°593/12, CODE 204/44/580. Le contrat porte désormais ces références attributives. Plus tard, M. Achy N’cho revient sur son terrain pour le mettre en valeur, il trouve que celui-ci, a été attribué à un libanais. Il fait tout le tour des administrations pour avoir une simple oreille attentive, peine perdue.

Je vous parle d’une affaire qui date de 1984. Il entreprend des démarches. Il saisit un avocat qui lui dit que son dossier est défendable, mais contre l’état qui reconnait avoir pris son argent et a attribué le terrain à un libanais, il lui sera difficile d’avoir gain de cause.

Pour ne pas perdre son emploi, il retourne sur Paris où il réside. Aujourd’hui, à la retraite, M. Achy N’cho qui réside au 5, Allée Pierre Corneille, 95400 Villiers-le-Bel, il ne peut pas rentrer à Abidjan ayant mis tout son espoir sur terrain pour son retour au pays.

Il ne sait plus où donner de la tête et il nous saisit de lui donner un coup de main, car pour lui peu importe, l’endroit qui lui sera indiqué, l’essentiel, c’est d’avoir un terrain pour bâtir sa résidence. A la rigueur, puisqu’il s’agit de l’état, il ne pense pas que son propre état puisse l’arnaquer, c’est pourquoi, il voudrait réchauffer le dossier, pour voir si on peut lui restituer son argent ou lui attribuer un nouveau terrain.

De ce que nous tirons comme moralité, pourquoi les libanais ont autant de pouvoirs en Côte d’Ivoire ? Comment les ivoiriens expatriés peuvent revenir investir dans leur propre pays, si ce sont les étrangers qui y ont des faveurs au détriment des autochtones ? L’agence générale des finances qui a les références du dossier, ne peut-elle donner de l’espoir à cet ivoirien qui semble dégoûter de son pays ? Ce qu’il faut éviter.

Terrain sis à Abidjan : Ilot N°44 lot N° 580, cadastre : section : AK N° de plan, superficie : 1000 M2, usage d’habitation, voilà le terrain acheté par un ivoirien et qui a été rétrocédé à un libanais et qui est désespéré et à qui, nous voudrions que l’état lui donne de l’espoir et du sourire.

Affaire à suivre.

                                                               Joël ETTIEN

                      Directeur de publication : businessactuality.com  

Related posts

Leave a Comment