Le PPA-CI est annoncé pour un grand meeting à Bonoua, ville située à quelques mètres de Moossou, le village de son ex-épouse Simone Ehivet, le 14 juillet 2024. Pourquoi ce choix?
De prime abord, le PPA-CI doit absolument se faire entendre et se situer sur les enjeux majeurs à venir. Tantôt, l’absence du nom de leur mentor sur la liste électorale, leur pose problème, mais en même temps, il faut prévoir un plan B au cas où, cet obstacle n’est pas levé. Est-ce le moment pour ce parti de vouloir ouvrir sa valise pour l’instant ou faire durer le plaisir?
S’il y a un parti politique ivoirien qui ne doit pas faire pitié par manque de leadership, le parti de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, en fait partie, parce qu’il n’a pas ce souci. Sauf qu’il y a trop de courants qui voudraient se faire adouber par leur chef et qui mènent le combat en interne. Mais ce qui urge, c’est justement de savoir se définir dès maintenant pour permettre à celui qui ira, de savoir avec qui composer pour filer son coton. En la matière, le nom de Ahoua Don Mello sonne comme le seul rempart qui peut faire bouger les lignes et il le sait déjà si bien que tous les regards sont fixés sur lui, à moins que son parti veille dire le contraire, mais le monde entier garde son souffle, mais jamais de mémoire d’ivoirien, un tel champion ne peut pas subir de jalousie et souffrir d’anxiété parce qu’il veut se mettre à la disposition de son parti pour servir son pays et tout le monde sait qu’il peut-être ce choix. Le match sera serré.
Mais pour le moment celui qui gère toutes ces sensibilités se nomme Laurent Gbagbo, celui qui a le stylo rouge. En même temps, cet ancien président qui se dit de gauche, doit savoir où se situent les enjeux actuels et avenirs pour trancher. Tel qu’on le connaît, il fera un vaste discours, si ce n’est pour parler de sa femme ou de celui qui se dit avoir préparé pour lui quand ils étaient en prison à la Haye, il faut qu’il serve un autre plat aux ivoiriens et laisser de côté sa vie privée et ses règlements de comptes personnels pour mettre ses deux pieds dans le plat. Les ivoiriens sont fatigués qu’on joue sur leur corde de vie.
Ainsi, nous devons attendre au regard de l’engouement qui est suscité autour de cette rencontre à Bonoua où des orientations politiques seront données et les militants et sympathisants doivent suivre.
Ahoua Don Mello sera de la partie, nous dit-on parce qu’il est celui que tous les militants de gauche comme de droite veulent voir émerger, mais en même temps avoir aussi l’onction du président Laurent Gbagbo, celui qui fait et défait. Gbagbo ne sera pas sur la liste électorale, il le sait, alors c’est maintenant qu’il doit jouer franc jeu et avec une clarté objective dans son choix et tout sera en sa faveur.
Les courants qui phagocytent l’ancien président ivoirien, il y a ceux qui veulent demeurer dans l’ancien système pour coopérer avec les négriers, impérialistes et colons et ceux qui veulent couper ce cordon qui empêche le développement du pays et ce courant s’est d’ores et déjà affiché et son discours accroche qui est conduit par Ahoua Don Mello.
Pour le moment, ils sont en plein dans l’organisation et nous devons les regarder, toutefois, nous attirons leur attention sur certains dangers qui les guettent et ils le savent. Comme on le dit dans les cultes religieux catholiques: « dites-nous une seule parole et on sera guéri .»
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com