Alépé s'expose au coronavirusA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Quand des populations bafouent les mesures barrières dans le département d’Alépé!

Lutte contre le COVID-19, dans le département d’Alépé, une ville de province ivoirienne, quand les consignes ne sont pas respectées.

La ville d’Alépé s’expose au danger du Covid-19

Pour freiner la propagation de la maladie à coronavirus ou Covid-19 qui fait actuellement ravage dans le monde entier, le président de la république Alassane Ouattara, par ailleurs président du conseil national de sécurité a, dans le courant du mois de mars 2020, arrêté des mesures-barrières.

Un mois après, des populations du département d’Alépé, dans la région de La Mé qui comprend outre Alépé, les départements d’Adzopé, Akoupé, Yakassé-Attobrou continuent de bafouer l’autorité de l’Etat en ne respectant pas ces dites mesures. Selon plusieurs informations, le couvre-feu qui court de 21h à 5h du matin (heure Gmt) et qui fait partie de ces mesures barrières, n’est pas respecté.

Ainsi, n’est-il pas rare de voir à Memni, Montézo, Ahoutoué, Danguira, Kossandji, des villages du département d’Alépé, des jeunes déambuler dans les rues au- delà de 21h. Comme si cela ne suffisait pas, ces jeunes, principalement ceux de Kossandji, très déterminés du reste, à la vue des éléments de la brigade de gendarmerie, leur lancent des jets de projectiles. Ces actes ont été constatés lors du week-end pascal.

Dans certains villages, des veillées funèbres continuent d’être organisées. La fermeture des bars et maquis, autre mesure prise, n’est pas aussi totalement respectée. Ici, les tenanciers de ces endroits de bouffe et de beuverie ont trouvé des moyens pour contourner cette décision. En réalité, les propriétaires  les ouvrent clandestinement en trouvant d’autre voie d’entrée. Autre mesure difficilement respectée, c’est la distanciation sociale d’un mètre. Dans les gares routières à Alépé ou même dans d’autres localités du pays, de nombreux usagers mettent cette autre mesure aux calendes grecques.

Enfin, l’interdiction de la consommation de la viande de brousse. Lors d’un déplacement dans la sous-préfecture de Bongo, dans le département de Grand-Bassam, des jeunes brandissaient fièrement les gibiers obtenus, fruits de leur partie de chasse. Face à toutes ces réalités sur le terrain, les autorités ivoiriennes devraient ouvrir leurs yeux pour y mettre fin. Car, on ne dira jamais assez, le Covid-19 tue et n’épargne personne.

                                                                                 Une correspondance de

                                                                                        KONATE MOUSSA

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