CPI: Procès dit de la honte : C’est le contraire, qui surprendrait.

On l’attendait comme une femme en travail qui n’a jamais donné naissance à des êtres humains et dont les différents sacrifices et prières, devraient en principe, faciliter la tâche pour la venue au monde de cet enfant et hop, la dame Fatou Bensouda, a interjeté appel. Pour des vrais politiques, ils ne sont pas surpris, notre analyse. Le droit n’existe plus dans cette affaire qui est devenue, politique à visage découvert.

Le président Gbagbo est victime de sa côte de popularité qui ne fait que grimper et cela, avec l’appui du pouvoir ivoirien. En effet, qui peut être surpris que ce procès dit de la honte, n’est pas politique ? Ouattara pourrait-il contenir, la masse d’Hommes qui va déferler à Abidjan, le jour où, la cour pénale internationale, prononcerait l’acquittement définitif de ces deux grosses têtes, dont l’estime s’accroît tous les jours que la dame Bensouda payée pour les retarder, jusqu’à ce qu’il (Ouattara) finisse sa parodie de gouvernance. Mais, chaque jour qu’il dépense l’argent du contribuable ivoirien, pour écarter le président Gbagbo et son ministre Blé Goudé, il augmente sa propre laideur puante.

Ils se sont armés psychologiquement et le soutien du monde, surtout de leurs compatriotes ivoiriens, les couve d’une telle force spirituelle dont Ouattara et ses amis qui régentent la cour pénale, n’ont pas idée et qui les galvanise. Ils tiennent le coup. Pour ceux comme nous, qui avions eu la chance de les voir de près, les toucher, échanger avec eux, ce sont des êtres d’un courage qui peut soulever des montagnes.

L’union des ivoiriens, dont la démonstration a été faite le samedi dernier au parc des sports de Treichville, si ce n’est pour faire peur, donne des sueurs froides au pouvoir ivoirien car, les rapports de force se sont inversés, quiconque sera à la place de Ouattara, donnerait, même, sa propre personne en sacrifice à tous les juges de la cour, pour retarder aussi loin et longtemps que possible, ces deux grands esprits, qui dépassent aujourd’hui, les frontières de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique. Quand des esprits vivants, sont côtés dans toutes les bouches, comme le président Gbagbo et Blé Goudé, il y a lieu des tournis.

L’union des ivoiriens, PDCI-FPI et les autres partis, mouvements, associations et l’ivoirien lambda, a montré la hauteur illimitée de l’estime, de l’amour, de l’attente de ces ivoiriens en leurs deux leaders, Ouattara ne peut plus dormir. En claire, les voir libres, quelle serait leur destination ? En Côte d’Ivoire, Ouattara deviendra, inexistant dans cet enthousiasme, cette liesse populaire. Il ne gouverne que l’ombre de lui-même.

L’espoir n’est pas perdu. Ils se portent bien et comme le disait le président Gbagbo Laurent, un jour, il fera jour et moi, j’ajoute, quelque soit la durée de la nuit, le soleil finit par apparaître. Gardons espoir et continuons le combat.

                                                                                                          Joël ETTIEN

                                         Directeur de publication : businessacutuality.com

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