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Crise politique au Mali: quatre présidents africains attendus jeudi à Bamako

Quatre présidents africains de l’Ouest sont attendus ce jeudi 22 juillet à Bamako avec pour objectif de dénouer la crise politique qui oppose le mouvement de l’opposition M5 et le président malien IBK.

Une délégation de quatre présidents africains attendus au Mali

Est-ce la mission de la dernière chance après l’échec de la délégation menée par Goodluck Jonathan la semaine dernière ? Le mouvement de contestation du M5 a exprimé son désaccord vis à vis du plan de sortie de crise proposée par la CEDEAO.

Si les deux missions déjà envoyées par l’institution se sont soldées par des échecs en juin et en juillet, cette fois-ci l’organisation africaine a dépêché une mission de haut niveau. Le Nigérien Mahamadou Issoufou, le Sénégalais Macky Sall, le président du Ghana Nana Akufo-Addo et le président ivoirien Alassane Ouattara attendus jeudi à Bamako viendront-ils avec de nouvelles propositions ?

L’idée est en tout cas de faire avancer les choses. Le document de base reste les recommandations de la mission de la CEDEAO. Et si à Bamako, de source diplomatique, on affirme qu’il ne sera pas question d’accepter un départ forcé du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, on laisse entendre que sur d’autres plans les lignes peuvent bouger, qu’on peut réadapter les recommandations à la situation du moment. L’objectif est de tout faire pour obtenir la paix.

Le problème de la Cour constitutionnelle

Mais outre le volet politique, il reste toujours à régler l’imbroglio institutionnel. « Les recommandations de la mission à propos du remembrement de la Cour suprême sont inconstitutionnels », déclarent, unanimes, les deux syndicats de juges. Les membres du conseil de la magistrature ont d’ailleurs refusé lundi de rencontrer le président IBK.

Ensemble, ils devaient pourtant s’entendre pour nommer les nouveaux magistrats pour siéger à la Cour constitutionnelle. Une cour qui, une fois reconstituée, est censée régler le contentieux électoral. Il faut rappeler que cette haute juridiction cristallise les critiques depuis le début de la crise. Elle est accusée par l’opposition d’avoir invalidé une partie des résultats des législatives au profit de la majorité présidentielle.

repris par Jason

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