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D’ici 15 à 20 ans, quel type d’ivoiriens le président Ouattara veut-il laisser?

Ouattara, président de la Côte d'Ivoire

D’ici 15 à 20 ans, quel type d’ivoiriens le régime veut imprimer à cette jeunesse qui a pris trop de goût à la médiocrité et à l’enrichissement rapide et illicite? Quel type d’ivoiriens le président Ouattara veut-il laisser? Cette question pour nous qui observons la société ivoirienne est à mettre à l’évidence afin de donner à chacun des responsables de ce pays, de la matière, à en faire son propre constat pour tenter d’y apporter des solutions.

D’ici 15 à 20 ans, quel type d’ivoiriens, nous aurons imprimé pour quel type de société? Ils vont laisser des riches sans conscience qui se croiront devoir au fond de leurs caisses et le reste de la vie sociale, ne leur dira rien. Les richesses individuelles qui sont des pillages systématiques et les dettes qui s’alignent, quel ivoirien pourra y faire face? Ces ivoiriens seront des employés, des redevables à payer des dettes qu’ils n’ont pas été associés.

Les ivoiriens d’ici 15 à 20 ans seront comme les américains qui naissent endettés, mais ils ont leur propre monnaie qui tourne à leur rythme et dont ils ne sentent pas le remboursement. Mais revenons en Côte d’Ivoire où le pouvoir d’achat est limité, les paysans qui devraient jouir de leurs labeurs sont les plus pauvres, le salaire des fonctionnaire qui supporte la misère, comment ces ivoiriens s’en sortiront-ils d’ici les 15 ou 20 ans. Quand on les regarde, aucun ne pense à l’avenir pour laisser quelques marges d’espoir, comme des tonneaux vides, ils font tous du bruit, pour abrutir, étourdir, embrouiller que de diriger la vision commune vers un destin rassurant. 

Tous les jours, on découvre de nouvelles richesse et les potentielles naturelles s’accroissent sans que le citoyen en profite convenablement comme pour dire que ceux qui vont rembourser ces dettes colossales, n’ont pas bénéficié de l’utilisation, mais ils vont les essorer pour rendre ce peuple assujetti, englué à payer et comme c’est toujours le pointeur ne va pas payer, mais il va abuser.

Ce qui se passe dans les universités qui se déteignent sur le reste de l’école ivoirienne, où les machettes ont remplacé les stylos, la violence a pris place sur le clavier des futurs cadres de ce pays qui ne savent pas pourquoi, ils sont à l’université et dans les écoles, il faut se poser la question, de savoir d’ici 15 à 20 ans, le modèle d’ivoiriens ça sera qui?

On ne peut pas vouloir construire un pays, sans restriction et émulation d’excellence et tout est voué à l’oralité et à la littérature, les sciences et les mesures incitatives à l’innovation, sont éloignées de la productivité et l’avenir nous inquiète. Comme il s’agit d’un pays, rien n’est encore tard, il faut lui sortir un bon projet de société basé sur l’excellence, le travail bien fait, susciter des cerveaux innovants pour la transformation des produits naturels, sinon, à ce prix, les ivoiriens ne seront pas jamais à l’aise chez eux à force de les pressurer, ils auront peur de rester sur place pour rembourser des dettes et beaucoup vont fuir leur pays, pour devenir des proies faciles à exploiter et ce sont les autres qui viendront s’y enrichir. L’avenir de l’ivoirien d’ici 15 à 20 ans, nous inquiète, alors rassurez-nous.

                                      Joël ETTIEN 

  Directeur de publication : businessactuality.com

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