D’où viennent ces colères ?
D’où provient cette colère généralisée en Côte d’Ivoire, pour que pour peu, on en vienne à l‘usage des fusils, des machettes et autres outils de mort ? Une colère s’empare des ivoiriens, surtout des forces de l’ordre en Côte d’Ivoire qui mérite ces interrogations.
A N’guinou, village situé dans la sous-préfecture de Bongouanou, pour s’être rendues le samedi 1er avril pour imposer l’ordre à la suite d’une bagarre entre les les jeunes, les gendarmes commis à cette mission, un des leurs a ouvert le feu sur un jeune qui est mort sur le coup. Mais si les populations n’ont plus confiance aux forces de l’ordre, vers qui, se tourneront-elles?
Sur toute l’étendue du territoire ivoirien, on dénombre des cas de violence, de bagarre qui se terminent dans le sang et la mort, d’où viennent ces modes de vie? Récemment, KKB, ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale était simultanément à Dabou et Sikensi pour calmer les esprits à la suite d’une bagarre entre les jeunes de ces deux localités pourtant ayant les mêmes parents. Il y a eu mort d’homme. Un jeune était mort et si le ministre KKB n’avait pas effectué ces deux missions, peut-être qu’il allait avoir la guerre entre deux peuples frères.
D’où viennent ces colères auxquelles les ivoiriens ne sont pas habitués et qui s’imposent à eux ? C’est quoi le mobile de ces crimes ? Tout le monde est fâché en Côte d’Ivoire. Tout le monde semble se méfier de tout le monde ?
La période électorale approche à grands pas et il faut tout faire pour décrypter cette mauvaise atmosphère délétère qui peut avoir des conséquences graves, car ces malins peuvent profiter des résultats de ces élections pour semer le chaos.
Comme proposition, il faut contenter les forces de l’ordre qui vont être débordées pendant ces élections, si elles doivent ouvrir le feu aussi facilement sur les populations, où iront-elles s’abriter ?
Dans les établissements scolaires et universitaires, des tensions existent. Souvent ce sont des affrontements inter religieux. Tout le monde est fâché avec tout le monde, c’est du moins l’apparence qui se dégage de ce que vivent les ivoiriens.
Il faut apaiser les discours politiques.
A quoi servent tous ces spécialistes en sociologie, criminologie, philosophie, etc ? Il faut les solliciter pour circonscrire les dangers qui sont visibles et qui peuvent à tout moment exploser pour plonger les Ivoiriens dans les tristes souvenirs ?
Atchory Alexandre
Correspondant permanent à Abidjan