L’argent n’aime pas le bruit, dit l’adage. En effet, il n’aime pas le bruit des bottes et à chaque élection présidentielle dans ce pays, les investisseurs sont obligés de redoubler de vigilance et souvent, ils quittent le pays pour revenir plus tard.
La période électorale présidentielle arrive à grands pas, la prudence et la vigilance gagnent des points en Côte d’Ivoire. Les investisseurs qui sont sur place sont inquiets et ceux qui veulent venir y investir, se gardent de franchir le seuil du pays. Nous sommes tout de même en 2024, ce qui veut dire que le pays devrait gagner en maturité politique pour donner même des cours de stabilité politique en période électorale, mais non, au regard du passé, ils ont raison d’être inquiets. Nous en connaissons qui se posent des milliers de questions pour venir investir en Côte d’Ivoire, parce qu’il ne se passe jamais d’élection présidentielle sans qu’il y ait des morts, des troubles, alors que l’argent n ‘aime pas le bruit surtout ceux provenant des bottes.
Aucune assurance ne garantit des dédommagements quand, volontairement pour des questions politiques, des vandales et autres ennemis sèment les troubles, le désordre pour occasionner des pertes en vie humaine, des casses et autres, ainsi donc, ils se passent tous les mots, prudence d’aller investir en Côte d’Ivoire parce qu’en 2025, ils iront à l’élection présidentielle. Aucune garantie et ils patientent dans les loges des hôtels, souvent dans leurs bureaux d’origine et pourtant, la Côte d’Ivoire offre des opportunités qu’ils veulent venir saisir, mais comme d’ habitude, il ne se passe jamais d’élection présidentielle sans troubles avec ses conséquences effrayantes, ils se donnent des mots d’ordre.
Ce sont les mêmes qui sont là et qui, à chaque fois, les mêmes choses se répètent et cela effraie les investisseurs. Quelle garantie donnée? Il faut que cela commence par changer les mentalités car dans les propos qui fusent dans les différents états majors des partis politiques, tout est va-t-en-guerre. Quand ils parlent, on dirait qu’ils ne sont pas dans ce pays. Ils oublient que les investisseurs sont là, et qu’en cas de troubles, ils partent en fermant tout et des milliers d’ivoiriens se retrouvent au chômage pour seulement, un seul jour de vote et un seul jour pour la proclamation des résultats et après, la vie reprend son cours normal, mais comme il n’y a jamais d’élection transparente et démocratique, personne ne fait confiance en personne et quelque soit le résultat, il y a des doutes qui poussent à des révoltes populaires.
Pendant ce temps, les mêmes élections présidentielles se passent chez les autres et tout se passe très bien dans le calme et les perdants saluent les gagnants, mais ici, le manque de confiance et d’assurance pousse les participants à la colère. Ils ne servent jamais des autres pour agir et comme, le poste de président de la république donne droit à certains de s’enrichir illicitement, alors, ils s’accrochent à des postes pour déchirer le tissu social, mais pour cette fois-ci, non seulement, il ne faut pas accepter d’observateurs étrangers qui foutent la merde, mais il faut que tout se passe pour une fois, sans écueils pour marquer immaturité politique à revendre aux autres.
La France qui a colonisé la Côte d’Ivoire n’a jamais organisé d’élections qui finissent par des machettes, pourquoi ceux qui veulent la singer, ne font pas autant et se donnent toujours en spectacle hideux qui défraie le temps et ternit des images? 2025, organisez cette élection sans palabres, ni morts, encore moins des destructions de biens publics. C’est compris?
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com