conflits intercommunautaires en Côte d'IvoirePOLITIQUE 

Élections en Côte d’Ivoire: Cette année, s’il vous plait pas de violence.

Politiciens ivoiriens, faites tout mais épargner aux ivoiriens, la mort après la proclamation des résultats pour les élections à venir. On les voit venir. Ils ne font rien pour apaiser les tensions suscitées par eux-mêmes et il y a des hommes qui se transforment en moutons pour les inciter à persévérer dans le mal, pour des élections. Quand ça les prend, ils n’ont plus d’oreilles, ni de sentiments. Ils se donnent la peur pour tout foutre en l’air à cause de leur position sociale. Ils ont toujours les premiers maux pour effrayer avec des sévères mises en garde. Pourtant, rien n’a encore commencé, ils annoncent les couleurs de la violence.

Chaque camp cherche comment et où trouver ses gladiators pour semer la terreur, dans ce désert craintif de film western, obligeant tous les regards vers le cimetière. Ils n’ont aucun sentiment pour ceux qui leur confèrent leur pouvoir et en prennent toujours pour des rituels de renforcement spirituel. 

Est-ce que dans ces conditions, il faille organiser des élections-là, si c’est pour donner la mort ? Pourquoi ces politiques ivoiriens ne donnent pas d’amour vrai si ce n’est la crainte, la violence et la mort, pour des élections ? On le voit venir et chaque fois, c’est comme ça que ça commence. Celui-là a fait ceci, l’autre lui a répondu mal et ils se battent avant que les bureaux de vote s’ouvrent.

Pendant ce temps, les hommes de loi, de droit et ces justiciers pour redorer leurs privilèges, s’éloignent de la loi, en voulant tellement appliquer le droit, et ils conduisent tout le monde dans le ravin. Cette année-là, qu’on ait peur de Gbagbo, de Bédié ou de Ouattara, il ne faut plus se donner en spectacle hideux pour attirer l’attention de cette communauté internationale qui ne surgit que quand il s’agit des africains. 

Pour cette année-là, il ne faudra pas qu’il y ait des troubles liés à l’annonce des résultats issus des élections, c’est un pardon.

Leur inconscience liée par ce désamour au peuple, va les pousser à crier plus fort, quand certains se sentiront plus faibles pour se faire entendre.

Ils ne reconnaissent jamais les résultats des urnes et ils se disent hommes politiques. Ailleurs, on laisse tout le monde compétir et ce sont les résultats qui sortiront des urnes qu’on proclame, qui feront la différence mais ici, c’est le contraire. Des voitures bourrées de faux bulletins sillonnent les routes pour des bourrages, parce que ceux que le peuple a mis dans ses urnes, ne sont pas ceux, qui seront lus et à la fin, c’est des palabres qui entraînent toujours la mort. Mais la question qu’on leur pose: « qui sont ceux qui bénéficient des fruits de ces élections ? » 

Quand un homme de Dieu les interpelle, c’est un monde de ripostes mais si personne ne peut pas les interpeller, qui le fera quand on sait que devant, il n’y a aucune assurance ?

Tellement que ce sont les mêmes choses qui se produisent, les artistes n’ont plus d’inspiration car ils tout dit, chanté. Ils écoutent ces chansons, ils les dansent dans les cabarets, mais pour appliquer la moralité, on les supplie, mais rien. 

Je suis majoritaire et si je ne gagne pas personne d’autre ne doit me voler ma victoire et les rues sont bondées de jeunes dont certains ne retourneront jamais chez eux vivants. Qu’ils fassent tout, mais cette année, aucune mouche ne doit tomber parce qu’on a proclamé les résultats et le bruit pour attiser la haine. Il faut plutôt applaudir et laisser aux moustiques de se faire écraser parce qu’il y aura tellement de joie et comme le moustique meurt quand les gens applaudissent, on souhaite que la joie déborde les visages et non la tristesse.

Alors qui de vous, Bédié, Ouattara et Gbagbo offrira cette chance aux ivoiriens ? Il entrera dans la prospérité et son nom sera gravé sur les marbres des souvenirs.

                       Joël ETTIEN 

        Directeur de publication: businessactuality.com

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