samedi, mai 17, 2025
FICTIONS

Elle s’est faite trahir par sa copine qui lui a pris son mari.

Une confidence à fendre des cœurs pour certains maris cocufiés. Elle lui dit qu’elle a une copine chez qui, elle va souvent alors que c’est pour sa passoire. Elle va prendre du plaisir avec un autre. Quand elle revient de chez lui ou que les deux se rencontrent dans un hôtel, elle se sent épuisée et arrivée à la maison, son mari ne lui dit plus rien, qu’elle refoule. De frustration en irrespect, leur foyer va finir dans le ravin et suivez mon regard. Il faut toujours fréquenter des personnes heureuses car le bonheur est contagieux.

Monique est mariée à Jean Paul depuis bientôt 20 ans. Tout allait bien quand tout à coup et subitement, elle fait la rencontre de Patricia, une célibataire chronique car, depuis plus de 20 ans, elle n’a aucun homme dans sa vie, mais se joue la meilleure conseillère, le coach matrimonial. Cette histoire est chagrinante et triste. En effet, à leur début, tout allait très bien. Ils avaient une complicité plaisante et attirante au point où certaines mauvaises langues ont commencé à dire que J.P, était sous l’emprise mystique de sa femme. C’est de couple envié de certains qui va se retrouver dans le mur. Comme je le disais que tout allait bien, jusqu’au jour où Monique rencontre Patricia et qu’elle en a fait sa confidente, sa potesse, sa meilleure conseillère, son coach matrimonial. Elle lui dit tout, même ce qui se passe dans son foyer. Son mari n’avait plus de secret pour la copine de madame. Une amitié est née entre les deux femmes. On ne peut pas vivre sous le même toit et tout d’un coup devenir des pires ennemis. Mais quand un intrus s’empare d’une femme mariée, elle oublie tout et vit selon ses senteurs et sensations. Quand de surcroît la femme prend goût à l’argent, là, pour la contenter, même se donner à son mari de manière sincère et qualitative, il lui faut redoubler d’énormes efforts.

Un jour, Monique décide de convier sa copine chez elle à la maison, le temps de mettre le visage sur le nom, Jean-Paul. Ce jour-là, ce qu’elle n’a pas l’habitude de faire, c’est-à-dire faire la cuisine, son mari est surpris de la bonne bouffe, alors que c’est pour recevoir Patricia qui ne vient que pour faire sa connaissance. Le pauvre, tout heureux, joue le jeu et se met vraiment à disposition de celle qui partage désormais son foyer. Tout se passe tellement bien. Elle demande à Monique si elle peut échanger son numéro avec son mari, ce qu’elle accepte. Patricia vient de ressentir quelque chose pour J.P. Chemin faisant, un samedi, Patricia convie Monique à une soirée dansante d’amis farouches et elle s’y rend, faisant croire à son mari que sa copine Patricia ne se sentant pas bien, hospitalisée, elle se rend à son chevet pour la soutenir, et que ce n’est pas si évident qu’elle rentre. Alors qu’il y a un homme marié qui est tombé amoureux de Monique et l’a exprimé à Patricia. Patricia va redoubler d’efforts moyennant finance pour convaincre Monique d’accepter ses faveurs pour d’arrondir ses fins de mois difficiles comme son mari traverse quelques petits soucis financiers. C’est donc ce soir que tout va être décidé. La scène se passe à Paris. Le foyer de Monique va basculer dans le désordre. Son imprudence et sa haine à l’égard de son mari, vont se transformer dans des propos discourtois, irrévérencieux. C’est une pression psychologique qu’elle fait vivre à son mari depuis qu’elle a connu sa Patricia.

Ainsi, ce soir-là, Patricia, Monique et Georges, celui qui va séduire Monique et l’entraîner dans sa désinvolture. Il est lui-même aussi marié et fait croire que rien ne va chez lui à la maison et qu’il serait sur le point de divorcer. Alors, il se cherche une nouvelle conquête. Alors que c’est archi faux, il vit avec une femme avec qui, il a des enfants et c’est sa femme qui tient sa barbichette. Pour fuir le traumatisme de son foyer, il court sur toutes les femmes et quand il rentre à la maison, il se joue l’enfant soumis.

Ils vont ensemble, dans un restaurant à la charge de Georges. Il leur a fait croire qu’il est un grand homme d’affaires au pays, et que sa femme vient divorcer, ne supportant pas ses allées et venues entre Abidjan et Paris. Cette nuit-là, la chandelle est au rendez-vous. Les fruits de mer arrosés de bon vin de Bordeaux, les trois ont préféré prendre la table de fond, pour éviter les regards. Une musique pavoise l’espace qui ne favorise pas trop de se parler en intimité. Néanmoins, tout se passe bien et après le dîner, Georges, le cocufieur commande un taxi pour Patricia qui entre chez elle et lui sa nouvelle proie, ont pris une voiture qu’il venait de louer pour la circonstance faisant croire qu’elle est à lui. Sur ce coup, il a mis le paquet pour séduire Monique qui perd la tête. Elle est mariée et il n’y a aucune histoire à la maison sauf que son mari traverse un moment de flottement financier et c’est en ce moment que l’appétit financier de sa femme enfle.

L’atmosphère a changé à la maison et pour peu, c’est Patricia par-ci, Patricia par-là et J.P commence à sentir le désagréable et l’irrespect. Sa femme a changé radicalement, sans donner les vraies raisons. Il se morfond. Il est chagriné. Dans la chambre, chaque fois qu’il exprime le besoin intime, sa femme lui fait croire qu’elle est fatiguée du travail et qu’elle voudrait dormir pour mieux se lever le matin pour aborder son travail. Le pauvre J.P. Subit. Des arguments farfelus pour se préparer à son nouvel amant qui lui ment qu’il est divorcé.

Un vendredi soir, le mal pernicieux de Patricia a repris et elle est encore hospitalisée, et madame se charge de l’assister et ne compte pas entrer. J.P. Accepte, mais sa femme refuse qu’il l’accompagne pour la soutenir. Il s’y conforme, mais il souffre de l’intérieur de la trahison, de l’infidélité de sa femme. Il soupçonne quelque chose sans preuve, il ronge ses doigts.

Ce soir-là, il prend son téléphone et appelle la malade qui a l’air bien en forme et qui le rassure que sa femme épuisée, s’est assoupie un peu, mais qu’elle lui transmettra son message, mais qu’elle ne peut pas trop longtemps au téléphone à cause des malades couchés dans sa chambre. Patricia n’a rien. C’est un prétexte. Le matin, elle fait un crochet chez Patricia pour lui faire le compte rendu de sa soirée bien arrosée, mais bien servie sexuellement au point où, le type l’a prise dans toutes les positions que son mari, ne lui a jamais faites. Position canard, position accroupie, position cheval, position chien et ce sont les noms que Georges lui a décrites, qu’elle les cite à sa copine supposée malade et hospitalisée. Monique rentre chez elle toute épuisée, tout son corps lui fait mal, mais c’est une douleur sensuelle qui prend position dans sa tête. La même nuit, son mari lui manifeste son envie, elle lui rétorque encore qu’elle est fatiguée car toute la nuit, le mal de sa copine les a empêchées de dormir, qu’elle le supplie de la laisser dormir.

Le lendemain, elle appelle Patricia et les deux font le point ensemble, J.P., étant sorti. Ma sœur, je ne sais pas comment te dire merci, wou, Georges est un as en amour, il a failli me briser les côtes. Je ne savais pas que de tels hommes performants en amour existent, je te remercie ma sœur. Le temps passe et le foyer tangue. J.P prend rendez-vous avec Patricia pour exposer son calvaire. Après l’avoir écouté, elle décide de venir à nouveau chez eux à la maison. Je rappelle que Patricia est célibataire.

Le samedi qui suit, Georges fait pression sur Monique pour divorcer. Il multiplie les pressions pour laisser  tomber son mari pour vivre avec lui et elle y cogite. Elle réfléchit à la proposition de son Georges. Elle mesure les avantages et les inconvénients et elle se dit, que sexuellement, elle s’en sort mieux que quand elle est avec son mari et financièrement, il la soutient et si c’est pour le reste, elle s’en fiche.

Patricia vient jouer le pompier et réussit à convaincre sa copine de lui donner un peu, même si elle est fatiguée après le boulot et que c’est son mari tout de même. Cette nuit-là, les deux vont faire l’amour, mais c’est comme, un bois dans l’eau qui tourne sur lui par le courant des vagues. Il se rend compte de l’absence de sa femme ne le sent plus, adoptant la position, fais vite tu vas descendre.

Un matin, il invite Patricia à un dîner. Il n’a pas informé sa femme et elle non plus, n’a rien dit à Monique. Ils sont en tête à tête. Patricia est célibataire et depuis longtemps, rien n’a brûlé son intimité. Le même soir, les deux vont passer quelques heures à l’hôtel et J.P rentre tardivement, trouvant sa femme endormie.

La seconde reprise de leur rencontre Patricia et J.P, elle va tout raconter à Jean Paul. Il est remonté, mais elle le convainc. Tout confus, fâché, mais elle le supplie de prendre son mal en patience et qu’elle va occasionner une rencontre et lui donner l’adresse, pour qu’il les surprenne. Maintenant, Patricia aussi trouve de quoi s’alimenter sexuellement et promet en son fort intérieur de remplacer Monique car à cette allure où l’autre a pris sa tête, elle sait que, c’est la fin.

Le samedi matin, Monique s’habille sans rien dire à son mari et sort; Georges l’attend derrière son immeuble avec une nouvelle voiture et les deux prennent la direction libidineuse. Patricia appelle JP pour lui donner l’adresse. Il se pointe dans le parking de cet hôtel, loin et très loin du domicile de Patricia. Quand les deux ont fini de se satisfaire, ils sortent en amoureux et un VTC arrive pour prendre madame pour la conduire chez elle. Georges s’empare de sa voiture et quitte les lieux. JP les prend en filature. Il est 3h du matin. Il a pris soin de leur photographier surtout leur dernier bisou langoureux. Les deux entrent au même moment et JP ne lui dit rien. Le lendemain, il fait le compte rendu à Patricia et elle lui conseille de la mettre devant le fait accompli. Monique reste bouche bée, mais elle veut se défendre sans convaincre. Elle se cache et informe Patricia de l’incident.

Jean Paul demande enfin le divorce. Il est consommé et les deux ne se voient plus. Entre Monique et Patricia le rideau est descendu. Les deux copines ne se voient plus. Entre-temps, Georges qui avait promis monts et merveilles, n’a pas tenu parole et Monique ne le voit plus. Il a changé tous ses numéros de téléphone pour éviter ses appels. Elle va apprendre plus tard qu’entre son ancien J.P et sa copine Patricia, ils sont unis et elle porte une grossesse de lui. Vers qui se tourner? Elle est devenue bizarre. La plus belle qu’on tournait dans tous les sens, se retrouve seule, comme un singleton. Patricia lui a tellement mal parlé qu’elle n’ose plus la revoir. 

Patricia va accoucher bientôt et c’est un garçon. Elle a accepté que J.P aménage chez elle. En voulant un champion sexuel, celui qui l’envoie au 7ème ciel, a fini sa mission et Monique se retrouve seule. Sa meilleure amie est devenue la femme de son ex mari. Qui est fou!

Quand elle revenait de son escapade sexuelle, elle se dit épuisée et voit son mari comme un mauvais à rien. De ce jeu morbide, Monique et Jean Paul se sont séparés. À malin, malin et demi! Un adage dit que l’infidélité de la femme réside dans sa discrétion, mais ce ne sont pas toutes les femmes qui peuvent garder le silence. Elle a sorti son foyer qui s’est retrouvé dans le ravin. Elle a commencé à fréquenter les bizarres églises qui lui pompent ses sous, sans succès. Son mari est parti, ils y a des années et pouponne son bébé, qu’il a surnommé Emmanuel.

En voulant se venger, sans raison, parce que son mari traverse un moment difficile, elle est partie se jeter dans les bras d’un vendeur d’illusions pour se voir trahie par sa meilleure copine qui était dans le besoin sentimental. Elle est seule sans son champion et tout ce qui s’est passé est devenu désormais des vieux souvenirs alors qu’il lui suffisait d’apprendre ces gestes à mon mari, il la ferait baver comme son illusionniste de Georges. 

Quand une femme mariée lie amitié avec une femme célibataire, à la fin, tout se passe mal.  Il y aura des jalousies silencieuses et maladives qui font plus mal que les jalousies criardes. Maintenant c’est son mari qui a en plus, son bébé Emmanuel. C’est une histoire vraie. Quand quelqu’un laisse, c’est quelqu’un d’(autre qui prend. Bonne lecture!

                                          Joël  ETTIEN  

                   Directeur de publication : businessactuality.com

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