Encourageons les nouvelles conditions pour l’obtention de la carte de séjour.

Qui sont ces ivoiriens qui veulent contester les conditions de l’obtention de la carte de séjour ivoirienne ? Comme, beaucoup soutiennent le combat des autorités maliennes et burkinabè, ils trouvent que les frais d’obtention de la carte de séjour sont onéreux, orientés et enfin dressés contre ceux-là.

Qui ne sait pas que toute la sous-région vient acheter des passeports ivoiriens pour aller opérer dans leurs aventures ? Qui ne sait pas que l’état civil ivoirien n’existe plus ? Allez à la mairie de la commune d’ Anyama, une banlieue d’Abidjan où c’est là-bas que la plupart de ceux qui détiennent les documents officiels ivoiriens sont nés et après suit la ville de Man.

Au dernier recensement, on a enregistré plus de 40% d’étrangers en Côte d’Ivoire, pendant que la Tunisie qui n’en a que 1% crie au diable. Ce n’est qu’en Côte d’Ivoire où l’étranger fait la loi sur les agents des forces de l’ordre, sans oublier les citoyens, et puis il ne suit aucune rigueur de rapatriement chez lui.

Pour une fois, nous partageons cette politique qui doit protéger les ivoiriens et non, l’interpréter comme étant comme une censure contre les autres. Les autres sont entre eux et pour eux, seuls les ivoiriens sont extra-exposés, qui se laissent piétiner sur leur sol par des étrangers, alors que chez ces mêmes étrangers, ce qu’ils font en Côte d’Ivoire, aucun ivoirien ne peut se le permettre chez eux. Pourquoi cette politique de deux poids, deux mesures ? Si, le pouvoir ne prend pas des mesures pour protéger les ivoiriens, ceux-ci, se sentiront apatrides et dites nous, où iront-ils ?

La Côte d’Ivoire est envahie par des étrangers, maintenant que le régime en a pris conscience pour réguler ce flux migratoire, il n’y a aucune vengeance dans cette mesure, il faut le soutenir.

L’état civil ivoirien est complètement piégé, galvaudé, exposé et à la fin, à cause de la corruption, n’importe qui, se lève un matin chez lui, dans son pays, il rentre facilement en Côte d’Ivoire et le soir, sans aucune attache, il devient ivoirien avec des documents que même, l’ivoirien né sur le sol ivoirien ne peut obtenir.

Si pour une fois, on veut mettre des barrières pour freiner cet exode massif qui engloutit les ivoiriens, peu importe le montant à payer pour avoir des titres de séjour, il faut encourager cette mesure.

Il ne faut pas que sur certaines pratiques, deviennent des règles, il faut que le pouvoir fasse une bonne promotion pour éclairer les ivoiriens dans sa bonne foi et sa sincérité. Si c’est pour protéger l’ivoirien et lui partager ses richesses, il faut soutenir cette mesure.

                         Koné Bintou

           Afrique de l’Ouest