Avec la France, on ne cherche pas à comprendre, on fait ce qu’elle décide point barre. Pendant combien de temps, certains valets locaux continueront à servir sans se soucier de la cause collective et commune? Quand le puissant Houphouët-Boigny avait voulu se mesurer à ses mandants en bloquant le cacao pour exiger que le prix soit abordable pour qu’il puisse améliorer la condition de vie des planteurs ivoiriens, un matin, ils ont décidé de lui mettre les bâtons dans les roues,avec des mesures d’ajustement structurel qui ont arrêté net les grandes sociétés d’état et les innovations qui éteint à un seul pas de voir la Côte d’Ivoire sortir du juron et devenir émergent, tout s’est abrogé. Ainsi, le vieux Houphouët mourut dans le chagrin. Avec la France, il ne faut pas venir présenter la souffrance de tes compatriotes, elle vous dépose dans l’humiliation totale, si on a la chance, auquel cas, c’est la mort par assassinat.
Les ivoiriens ne font pas attention, sinon, Alassane Ouattara a compris que parallèlement à ce qu’on lui impose comme investissements, il met en place des universités dans les grandes villes du pays pour apporter des chances à ses universitaires, mais cela n’est pas du goût des français et ses alliés qui trouvent que ce Ouattara qu’ils ont aidé à parvenir au pouvoir, ferait à sa guise et ils cherchent par tous les moyens pour le déposer dans l’humiliation et la honte. Nous faisons remarquer que dans toutes les grandes métropoles ivoiriennes, il y a une université, mais est-ce que le contenu de leur enseignement pourra résoudre, un jour, le problème du chômage et se tourner résolument vers le développement? Par exemple au nord, où on trouve le coton, l’anacarde, l’élevage, on pourrait innover en incitant les étudiants à se tourner vers la transformation de ces produits de sorte, à les encourager à rester sur place parce qu’ils y auront tout pour leur épanouissement, ainsi de suite à l’ouest où l’agriculture se développe, on peut en faire pareil pour que les étudiants fassent des recherches concernant les produits agricoles pour palier à l’autosuffisance alimentaire.
Chaque région de la Côte d’Ivoire a ses spécificités agricoles, qui, une fois révolutionnées, peuvent permettre à ce pays de se nourrir correctement mais ensuite, nourrir toute la sous-région, mais pour parvenir à ces révolutions, il faut que la France marque son accord. Sans doute que c’est ce qu’elle a pressenti chez le président Ouattara qui a vu les choses venir et veut prendre ses dispositions pour les contourner mais hélas, le système n’est pas dans la philanthropie. On sait qu’il fait créer dans les grandes métropoles, des universités pour désengorger Abidjan qui ne produit que des chômeurs. Quand on arrive à là, c’est là qu’on se rend compte que quand un peuple n’est pas formé politiquement, il lui est délicat, voir difficile de lui créer des mesures pour son épanouissement, car on le peut le retourner contre ses visionnaires pour arrêter ce qui peut le sortir de la misère. La misère, parlons-en.
Depuis longtemps, ils ont fait croire aux africains que seul le pauvre va au paradis et donc, avec l’aide de leur religion importée, ces africains accroupis devant des statuettes, prient que la pauvreté les aide à aller au paradis et dès que quelqu’un arrive pour leur ouvrir les yeux, il devient un ennemi à abattre. Ouattara a sans doute compris qu’au soir de son règne, il peut propulser le réel développement et ils cherchent des moyens de l’humilier pour qu’il connaisse une fin tragique. C’est là où le bas blesse, car avec la France, on ne cherche pas à comprendre, on fait ce qu’elle dicte.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com